Du polar à l'occasion du salon international du livre au format de poche à Saint-Maur
En attendant Robert Capa de Susan Fortes en 10/18 Un livre formidable où il s'agit d'une histoire d'amour entre Gerda Taro et robert Capa, l'un des plus grands photographes du siècle dernier. L'histoire du photo-reportage.
Mot de l'éditeur : Dans les années 30, Gerta Pohorylle, juive allemande, fuit son pays pour Paris. Elle y rencontre le tout jeune André Friedmann, hongrois antifasciste et photographe passionné, qui l'initie à son art. Après s'être inventé de nouvelles identités, Robert Capa et Gerda Taro, tous deux se rendent sur le front espagnol, gravant sur pellicule les atrocités du franquisme et leur légende en noir et blanc.
Je ne suis pas un serial killer de Dan Wells en Pocket Un enfant persuadé être un serial killer parce qu'il aime tuer les fourmis. Et comme par enchantement, une série de meurtres a lieu dans cette ville. La suite vient de paraître, Monster . Un livre indispensable pour donner envie de lire aux adolescents.
Mot de l'éditeur : John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux. Très dangereux. Jugez-en plutôt : garçon renfermé, pour ne pas dire sociopathe, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, tenue par sa mère et sa tante, il a une certaine tendance à tuer les animaux et, depuis son plus jeune âge, il nourrit une véritable passion pour les tueurs en série. Ainsi, son destin semble tout tracé. Mais, conscient de son cas, John a décidé d'en parler à un psy et de respecter quelques règles très précises. Ne nourrir que des pensées positives. Ne pas s'approcher des animaux. Éviter les scènes de crime. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu'on retrouve autour de chez lui plusieurs corps atrocement mutilés. Y aurait-il plus dangereux encore que John dans cette petite ville tranquille ? Aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille ?
Le tour du cadran de Leo Perutz chez Christian Bourgois Un livre à suspens.20 chapitres qui racontent la cavale d'un garçon qui a volé trois livres et refuse de se faire arrêter. Un livre qui aurait inspiré Alfred Hitchcock.
Mot de l'éditeur : Stanislas Demba est étudiant à Vienne. Après avoir volé trois livres à la bibliothèque, il décide de les revendre. Lors de la vente du troisième, l'acheteur, suspicieux, appelle la police. Demba leur échappe de justesse en sautant par la fenêtre mais avait déjà été menotté. Au fil des vingt-quatre heures et des vingt chapitres qui composent le roman, Stanislas Demba erre dans Vienne, engoncé dans sa pèlerine afin de cacher ces menottes, en quête de secours et d'argent. L'imbroglio dans lequel il se trouve plongé donne lieu à des situations à la fois grotesques et dramatiques tant Demba doit redoubler d'inventivité et d'intelligence tandis que l'urgence et le suspense se densifient. En effet, la police est toujours à ses trousses et le temps passe, symbolisé par le cadran dont le tour aura bientôt été effectué. Au fil des chapitres, Demba se rapproche d'une issue irrémédiablement tragique. Thème cher à Perutz, la fatalité, symbolisée par la thématique de la course vers le néant encadrée d'un faisceau de contraintes, prend le dessus, inéluctable
Rousseau, la comédie des masques d'Olivier Marchal, éditions Télémaque Il faut réparer une injustice. Car il s'agit ici de l'un des meilleurs romans historiques selon Gérard Collard. Pour plonger dans le XVIIIe siècle passionnément.
Mot de l'éditeur : Monstre d'égoïsme, misanthrope maladivement paranoïaque, capable d'abandonner sans remords plusieurs de ses enfants...
Jean-Jacques Rousseau est aujourd'hui encore sous le coup d'un jugement sans appel sur ses mœurs et sa personnalité.
En nous plongeant au cœur bouillonnant de la vie mondaine du XVIIIe siècle, de l'intimité amoureuse et psychologique de ses figures les plus célèbres, Olivier Marchal propose un portrait radicalement nouveau, plus attachant et nuancé, de l'auteur des Confessions.
Alors que ses amis Encyclopédistes lui prédisent un avenir glorieux, Rousseau décide inexplicablement de tourner le dos à son destin. Est-il le jouet de sa propre manipulation ou la victime d'implacables adversaires de l'ombre ?
Riche de détails méconnus, souvent puisés dans les écrits mêmes de Jean-Jacques ou de ses contemporains, cette évocation ressuscite Diderot, Thérèse Levasseur, Grimm, d'Alembert, Louise d'Épinay, Madame Dupin, la comtesse d'Houdetot ou Voltaire...
Tous acteurs d'une troublante Comédie des masques, ils semblent prisonniers de leurs personnages et des soubresauts d'un monde finissant, bouleversé par les visions prémonitoires d'un de ses plus grands pourfendeurs.
La Comédie des Masques est le premier roman d'Olivier Marchal, fruit de plus de dix années de lecture et de recherches passionnées sur le XVIIIe siècle et sur l'œuvre de Rousseau.
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