Littérature et BD : les heures sombres de la République inspirent les dessinateurs
Enquête sur les années de plomb de la Ve République - Etienne Davodeau (Dessinateur) - Benoît Collombat(Scénario) - Ed. Futuropolis
Frédéric TURPIN ED . CNRS edition
Réseaux parallèles, fonds secrets, barbouzeries, intox et manipulations : les stéréotypes ont la vie dure dès qu’il s’agit d’évoquer le caméléon de la Françafrique et des officines gaullistes. Ce mythe, Foccart l’a ciselé avec soin jusqu’à sa mort en 1997. Dès lors, comment faire la part des choses entre la vérité de l’homme et sa légende noire ? Comment dénouer l’écheveau d’une vie nimbée de mystères et de faux-semblants ? Voici la première biographie historique qui, loin des fantasmes réducteurs, retrace le parcours exceptionnel de cet organisateur de génie doublé d’un homme d’influence qui a toujours considéré que la fin justifie les moyens. Héros de la Résistance, Foccart joue un rôle capital dans le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958. Cloisonnant avec obsession son existence, il est au cœur des réseaux qui combattent, par tous les moyens, les nationalistes algériens du FLN puis les commandos de l’OAS. L’affaire de la mystérieuse disparition, en plein Paris, de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka assoit un peu plus sa réputation sulfureuse. Son image de « Monsieur Afrique » du Général puis de Georges Pompidou et enfin, dans une moindre mesure, de Jacques Chirac, ne s’impose que progressivement. Plus l’image de la Françafrique devient négative, plus Jacques Foccart est présenté sous les traits du « parrain », une sorte de père fondateur de relations franco-africaines viciées depuis l’époque des indépendances. Mais ce portrait caricatural n’a qu’un très lointain rapport avec la réalité…
Écrits d’après les histoires vraies d’Esther A., Les Cahiers d’Esther* nous plongent dans le quotidien d’une fille de 10 ans qui nous parle de son école, ses amis, sa famille, ses idoles.
Un peuple d'incompris - Pauline Aubry Les Arènes
Une version courte de son travail a été publiée sous forme de récit graphique dans la revue XXI sous le titre « L’hôpital des ados ». Le sujet est traité avec beaucoup d’humour et d’autodérision. Aujourd’hui, il donne lieu à une exposition au festival de bande dessinée d’Angoulême
Un roman graphique sur le mal être adolescent.
Prix « Jeunes talents » du Festival d’Angoulême 2014.
Mi-enfant, mi-adulte et complètement mutant.
Sur ses sables mouvants, l’ado se construit en marchant.
Née à Paris en 1981, Pauline Aubry n’aurait jamais imaginé être un jour « auteur de BD ». Devenue graphiste par hasard, elle a appris à dessiner sur le tard. À 30 ans, elle réalise qu’il lui manque quelque chose : elle a envie de raconter des histoires. Elle profite de son congé mat’ pour se remettre à fond dans le dessin, et reprendre des études dans une école de BD, le CESAN.
Récompensée par une sélection au concours Jeunes Talents d’Angoulême en 2014, elle prend confiance en elle et aujourd’hui c’est une partie de son histoire qu’elle raconte à travers cet album, à mi-chemin entre le reportage graphique et le récit introspectif.
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