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Qui est la femme derrière la "Rebecca" d'Hitchcock?

Cette semaine, focus sur Daphné du Maurier et son roman culte, "Rebecca".
Article rédigé par franceinfo
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  ("Rebecca", de Daphné du Maurier © éditions Albin Michel)

Manderley forever , de Tatiana de Rosnay, aux éditions Albin Michel / Héloïse d'Ormesson 

Tatiana de Rosnay et Daphné du Maurier : deux femmes prises par une même passion romanesque. Depuis longtemps fascinée par l'auteur de Rebecca , l'auteur du best-seller Elle s'appelait Sarah , lue dans le monde entier, a voulu percer le mystère de cette jeune fille à l'allure sage dont l'univers si particulier l'a marquée, comme des milliers de lecteurs, et a inspiré à Alfred Hitchcock ses plus grands films.

Car, à l'image de ses personnages, Daphné du Maurier cultivait le secret et le trouble : issue d'une famille d'artistes, elle doit affronter son père, célèbre acteur de l'époque, et son grand-père, romancier et ami d'Henry James, pour réaliser son désir d'écrire dans la pudique Angleterre victorienne. Un désir qu'elle accomplira en s'affranchissant de sa famille et en exprimant toute l'ambiguïté de sa personnalité au fil de romans qui sont autant de chefs-d'oeuvre.

De Mayfair à Kilmarth, la maison du bord de l'océan, en passant par Menabilly, manoir de Cornouailles pour lequel la romancière nourrissait une passion dévorante, Tatiana de Rosnay, elle-même d'origine anglaise, s'est littéralement mise dans la peau de Daphné du Maurier. Plus qu'une simple biographie, son livre est une rencontre où s'opère toute la magie du roman.

  ("Manderley for ever", de Tatiana de Rosnay © éditions Albin Michel - Héloïse d'Ormesson)

Rebecca  ,de Daphné Du Maurier, traduit  par Anouk Neuhoff, aux éditions Albin Michel

Pour accompagner la sortie événement de la biographie de Daphné du Maurier par Tatiana de Rosnay, une nouvelle traduction de Rebecca s’imposait. La première version française parue en 1940 comportait en effet de nombreuses coupes et omissions. C’est donc Anouk Neuhoff, traductrice émérite de Sylvia Plath, Dorothy Parker, ou encore Dawn Powell et Angela Huth, qui s’est chargée de redonner vie à ce grand classique de la littérature anglaise, vendu à des millions d’exemplaires dans le monde.

Evariste,  de François-Henri Désérable, aux éditions Gallimard 

A quinze ans, Evariste Galois découvre les mathématiques. À dix-huit, il les révolutionne.  À vingt, il meurt au cours d'un duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trois Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l'amour et la mort à l'aube, sur le pré. C'est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour de passions frénétiques, qui nous est ici racontée.

  ("Evariste", de François-Henri Désérable © 2ditions Gallimard)

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