Les femmes du Président
On songe évidemment à Valérie Trierweiler qui dans la
bataille de La Rochelle choisit brusquement de soutenir le dissident Falorni
contre Ségolène Royal, la candidate officielle du PS épaulée par l'Elysée.
Inattendu et pittoresque. Les Premières dames ne sont plus ce qu'elles étaient.
Dans la foulée on songe à Ségolène, l'ancienne "dame
de cœur" qui se voyait déjà "reine de pique" au perchoir de
l'assemblée, mais qui risque de se retrouver "sur le carreau" à La
Rochelle.
On songe à Martine Aubry qui faute d'avoir obtenu Matignon
campe rue de Solferino et expédie les affaires électorales courantes en
attendant des jours meilleurs et en laissant son avenir dans le flou. Ce qui
renvoie à ses propres propos : "quand il y a du flou, il y a un
loup".
On songe à Cécile Duflot, l'une des stars du premier tour,
nouvelle madame sans gène de la gauche qui porte le jean au conseil des
ministres et réclame la dépénalisation du cannabis. Tonton, pourquoi tu
tousses ?
On songe aussi à Christiane Taubira, prise pour cible par
les snipers de l'UMP avant même de s'être installée place Vendôme.
On songe enfin aux deux cauchemars féminins de François
Hollande. A l'intérieur, Marine Le Pen qui fera tout pour lui compliquer le
quinquennat. A l'extérieur, Angela Merkel qui ne fera rien pour le lui
simplifier.
Monsieur Hollande est vraiment entouré de femmes, mais ce n'est pas
forcément un cadeau !
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