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Vive les bonnes soeurs

A première vue, la mixité est l’une des composantes du bonheur. Et ce serait vrai dès l’enfance. Telle est en tout cas la conclusion d’une très sérieuse étude sociologique réalisée en Irlande du Nord par l’équipe d’un universitaire nommé Peter Cassidy. Un demi millier de jeunes gens interrogés, auscultés, quasi psychanalysés et le verdict tombe, rigoureux comme une certitude. En trois points.
Article rédigé par franceinfo
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1) Les garçons qui ont grandis avec au moins une sœur seront des adultes plus indépendants et plus performants que les autres. En un mot, ils apparaissent plus aptes au bonheur que ceux qui n’ont pas de frangine.

2) A l’inverse, les garçons qui n’ont que des frères seraient les plus mal lotis, les moins bien préparés à affronter les rigueurs de la vie.

3) A tout prendre, et à défaut d’avoir une sœur, mieux vaudrait encore être fils unique que de se colleter un ou plusieurs frangins avec qui, paraît il, "l’échange intellectuel et le partage d’émotions fonctionnent mal ou peu". C’est en effet à ce niveau que tout se joue. L’expression des émotions serait indispensable au développement psychologique. Et les sœurs pour ne pas dire les "bonnes sœurs" seraient les vecteurs de communication et de cohésion les plus efficaces dans les familles, au point de devenir des mères de substitution en cas de problème.

Bref, l’équipe du professeur Cassidy n’est pas loin de penser, comme le chantait Jean Ferrat que "la femme est l’avenir de l’homme". En tout cas, le besoin de mixité se ferait sentir dès l’enfance. Peut être aussi pour des raisons psychanalytiques liées au développement de la libido, un point que l’enquête n’approfondit pas.

Peu importe. On sait désormais que sœur rime avec bonheur. En tout cas en théorie, car si vous n’aimez pas votre sœur - ça peut arriver - dites-vous que l’exception confirme la règle…

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