Les Cités de la gastronomie

A l'origine,
le projet de Cité de la gastronomie
consistait à élire une ville qui serait représentative du repas gastronomique
français classé au patrimoine culturel immatériel de l'Humanité de l'UNESCO
depuis 2010 et, plus largement, à dédier un lieu à la connaissance du
patrimoine gastronomique français et à sa transmission.

Un choix difficile

Les
candidatures ont été reçues par le comité de la Mission française du patrimoine
et des Cultures alimentaires. Après une difficile délibération, c'est
finalement un réseau de quatre villes : Tours, Lyon, Dijon et Paris-Rungis, qui
vont unir leurs compétences pour mettre en valeur le repas en particulier et le
patrimoine gastronomique français dans son ensemble.

Ce réseau de
Cités de la gastronomie doit "favoriser la reconquête culturelle
de nos assiettes ". Une vaste entreprise. Chaque cité de la gastronomie
restera autonome et aura son propre mode de gestion.

Les villes
se sont réparties les tâches en fonction de leur histoire, de leurs capacités
et de la tradition culinaire.

Dijon

Capitale de
la région Bourogne, ambassadrice d'une tradition viticole sera spécialisée dans
la promotion de la culture de la vigne et du vin. Le projet est principalement
centré autour de la route des grands crus, avec la création d'une vinothèque et
d'un spa de vinothérapie. Cela devrait aboutir en 2015-2016.

Lyon

Capitale des
Gaules et de la gastronomie, Lyon sera spécialisée dans l'association de
l'alimentation et de la santé. Il y aura notamment des lieux de démonstration
et d'animation qui présenteront les métiers et savoir-faire du secteur. Des
travaux de recherches seront menés sur les relations entre Nutrition et Santé.
L'idée est de continuer d'accueillir le SIRHA (Salon International de la Restauration, de
l'Hôtellerie et de l'Alimentation) en 2015.

Tours

La région
tourangelle a été rebaptisée "Le jardin de la France" et Tours est
une ville très universitaire. Elle devra mettre en place une université des
sciences et des cultures de l'alimentation et mise pour cela sur la
transmission des connaissances à la jeunesse de France. Avec le pôle
alimentation de l'Université François Rabelais, la ville abrite déjà la
première équipe de recherche pluridisciplinaire labellisée en France sur l'alimentation.

Paris

Paris-Rungis
sera le "moteur en matière de créativité et de mixité des expressions
artistiques de la gastronomie". Au printemps 2019, il devrait y avoir un
centre de ressources et les ateliers Paris–Rungis devraient permettre à tous de
se former au "bien manger" et aux arts du repas. Il s'agira surtout
d'éduquer les jeunes publics au goût, à la qualité alimentaire, au
développement durable, à la santé, avec par exemple des commissions
"menus" des écoles ou encore des ateliers cuisine au sein des
établissements scolaires du territoire.

La cuisine au Salon du livre

Le Salon du livre se tiendra jusqu'au 24 mars
porte de Versailles, à Paris. Pour cette 34e édition, il propose un Square culinaire, lieu de rencontre entre les
gourmets et les grands chefs.

Vous
pourrez, par exemple, rencontrer Akrame Benallal, Hélène Darroze, Hugo
Desnoyer, Christophe Felder, Jean-François Piège... qui réaliseront des
recettes tirées de leurs livres et participeront à des rencontres, des débats
autour de la cuisine plaisir et des saveurs du monde entier.