Un été de sport : Suzanne Lenglen, la Divine

JO de Paris obligent, chaque samedi, présentation d'une bande dessinée qui parle de sport. Aujourd’hui, le portrait d’une des plus grandes dames du tennis : Suzanne Lenglen.
Article rédigé par Jean-Christophe Ogier
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Jeu, set et match. (TOM HUMBERSTONE, ANKAMA / JEREMIE MOREAU, DELCOURT / NAOKI URASAWA, PANINI MANGA / RAYMOND REDING, LE LOMBARD)

C’était les Années folles. On l’appelait la Divine. Aujourd’hui, pour la plupart de ceux qui ont déjà entendu parler d’elle, le nom de Suzanne Lenglen est rattaché à un court du stade Roland-Garros.

Une immense championne, une people choyée

Les amateurs de tennis savent que c’est une grande joueuse mais, sincèrement, qui se souvient qu’elle a gagné pendant sa carrière 98% de ses matchs (341 victoires pour 7 défaites), qu’elle remporta 241 titres, qu’elle fut numéro 1 mondial pendant 8 ans et que, fort tristement, elle mourut à 39 ans ?

Suzanne Lenglen, c’est un destin hors du commun, une icône sportive, une people dont le gotha mondain et les têtes couronnées s’arrachaient la fréquentation. Et c’est un Anglais, Tom Humberstone qui signe aujourd’hui sa biographie en bande dessinée.

"Furieusement passionnée sur le court, Suzanne pouvait discuter avec hargne les décisions des arbitres. Hors des courts, c’était une star qui aimait la lumière. Mais dans sa vie privée, elle était en permanence inquiète, débordant d’angoisse."

Tom Humberstone,

à franceinfo

Cette BD vous emmènera depuis la Côte d’Azur, où la gentry internationale se retrouvait dans les années 1920, jusqu'aux Etats-Unis où se jouèrent les premiers matches exhibition pour lesquels, enfin, joueurs et joueuses étaient payés. Jusque-là, au nom de l’amateurisme, les champions ne gagnaient pas un sou.

Suzanne de Tom Humberstone, aux éditions Ankama.

Pour continuer à frapper la balle dans les bulles…

Dans le registre décalé, l’irrésistible Match, de Grégory Panacione (éd. Delcourt). On y suit une seule rencontre qui s’étire sur plusieurs centaines de pages. 

À ne pas manquer, l’émouvant et mélancolique Max Winson, de Jérémie Moreau (Delcourt), les états d’âme d’un jeune joueur.

Un Manga, Happy, de Naoki Urasawa (chez Panini manga).

Enfin, l’historique Jari et le champion, (édité au Lombard, en 1960).

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