Exposition universelle 2025 d'Osaka : une société japonaise propose une machine à laver pour humains
Cette innovation laissera peu de gens indifférents, car cette machine à laver un peu particulière, vous invite, non pas à y plonger votre linge, mais à y plonger directement vous-même.
En fait, très relaxant, le projet Usoyaro, présenté pour l'Exposition universelle d'Osaka qui débute en avril 2025, se présente sous la forme de bains individuels, comme d'énormes baignoires fermées, dans lesquelles on s'allonge et l'on profite d'un mélange d'eau chaude, de soins et de crèmes lavantes, projetés par une multitude de minuscules jets de douche.
La technologie au service du bien-être
Grand spécialiste des équipements de salle de bains et plus particulièrement des pommeaux de douche, Science Co, le concepteur de cette machine à laver pour humain, explique que ces jets extrêmement fins, peu agressifs et ces microbulles sont les technologies les plus efficaces pour éliminer la crasse sans déranger l'utilisateur ou traumatiser sa peau.
Un soin corporel donc, mais qui s'intéresse aussi à votre bien-être mental. Le groupe a installé dans le siège de la baignoire, au contact de votre peau, plusieurs capteurs qui mesurent, en direct, votre rythme cardiaque et essayent d’analyser votre état de stress. En fonction de ses conclusions, la machine, qui est connectée à une plateforme d’intelligence artificielle, va vous proposer un environnement de bain approprié. L’éclairage intérieur de la capsule change ainsi pour un bleu apaisant ou un jaune réconfortant, par exemple. Devant vous, un écran intégré permettra également de diffuser des images censées vous relaxer.
Un projet typiquement japonais
Une innovation qui n'en est pas totalement une. En 1970, lors de la précédente Exposition universelle d’Osaka, les ingénieurs de Sanyo Electric avaient présenté une première machine à laver pour humain. S'il fallait aussi y plonger tout son corps, la tête restait, elle, à l’extérieur.
Sanyo n’avait finalement jamais osé commercialiser cet appareil, que beaucoup jugeaient trop cher. Quelque 55 ans plus tard, Science Co a toutefois consulté les ingénieurs de l'époque, qui ont aujourd'hui plus de 80 ans pour la plupart, afin de retenter l'expérience. Un projet typiquement japonais donc, d'une génération à l'autre, alors que le pays est depuis de nombreuses années reconnu pour ses innovations technologiques.
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