C'est comment ailleurs ? Les bouchons sur les routes de Belgique
Alors que Bison futé attend des bouchons pour les départs en vacances de Noël, franceinfo s’intéresse à la Belgique, championne d’Europe des embouteillages.
La Belgique est la championne européenne des embouteillages car ce sont les automobilistes de ce pays qui perdent le plus de temps dans les bouchons. En 2015, ils ont perdu en moyenne 44 heures dans les congestions routières, soit presque deux jours cumulés. C’était pire avant : 59 heures perdues en 2012.
La France loin derrière la Belgique
Les bouchons en Belgique sont beaucoup plus importants qu'en France, qui comptait 28 heures perdues en moyenne en 2015, selon les chiffres de la société "Inrix", un fournisseur d'informations trafic.
En fait, la Belgique se situe devant les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg, la Suisse, l'Angleterre et la France. Cela s'explique notamment parce que c'est un pays très dense et qu'il est situé en plein cœur du réseau routier européen.
Le record pour Bruxelles
La palme du plus gros bouchon ne revient pas à Liège … mais à Bruxelles. Dans la capitale belge, 70 heures sont perdues dans les embouteillages chaque année, soit près de trois jours cumulés. A Anvers, c'est une soixantaine d'heures perdues.
Le terrible ring de Bruxelles
Les automobilistes perdent essentiellement leur temps sur ce qu'on appelle les rings, les autoroutes périphériques, les "périphs".
Le ring de Bruxelles est le pire axe routier du pays. Sur cette boucle de 75 kilomètres circulent sept millions de véhicules par jour. On trouve sur ce «périph» aussi bien le trafic de destination (ceux qui vont à Bruxelles ou qui en partent) que le trafic de transit ou de passage (Bruxelles n'est pas la destination, mais on veut la contourner).
Quoi qu'il en soit, ceux qui prennent le ring de Bruxelles y perdent entre deux et quatre jours de leur vie par an. Le ring d'Anvers est aussi très congestionné.
Périodes
Le mois de mars est terrible sur les routes de Belgique. En revanche pendant les grandes vacances, c'est calme.
En semaine, le mardi matin est particulièrement pénible, tout comme les jeudi et vendredi soir. 15% des embouteillages seraient provoqués par des travaux.
Le temps (perdu), c’est de l’argent
La Chambre de commerce bruxelloise a calculé le prix de ces embouteillages dans la capitale belge, soit 511 millions d'euros par an.
Elle estime que si on diminuait de 10% le nombre de véhicules dans le pays, ont réduirait les embouteillages de 40%.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.