Naissance d'un thé au mimosa, des années de recherche
Pendant plus de 20 ans, Christian Sinicropi a fait les beaux jours d'un palace de Cannes, avec 2 étoiles Michelin, où il préparait le dîner d’ouverture pour le jury du Festival du film. Il consacre désormais son temps à des recherches sur le vivant et la manière de le sublimer. Ainsi est né un thé au mimosa, alliance de thé vert et de fleurs de mimosa, sélectionnées une par une.
Pour l’apprécier, il faut un rituel, que présente Carine Baudry, nez et directrice du sourcing, à la manufacture de thés Nunshen : "Ce rituel permet de faire infuser le thé dans les meilleures conditions, avec une eau pas trop chaude, et un temps bien précis. Ensuite il faut 'slurper' pour aspirer l'air et avoir la rétro-olfaction optimale et sentir tous les parfums."
Le mimosa seul avec du thé
Des parfums de mimosa qui ont déjà fait quelques apparitions dans certains thés, comme chez Sabon, où la pépite jaune est mélangée à d’autres fleurs. Ici, le mimosa est associé seul à des feuilles de thé vert du Japon, dans un équilibre et une harmonie recherchée par Christian Sinicropi.
Pour le chef, né à Cannes, et vivant dans le massif du Tanneron, où pousse le mimosa, ce travail était une évidence : "Pendant mon enfance, j'ai baigné dans les forêts de mimosa. Ce qui est important ici, c'est de trouver l'équilibre et d'amener la complémentarité. Le thé sert d'amplificateur pour sublimer le mimosa. Il y a eu un travail de plusieurs années pour trouver cette note gustative, et provoquer une véritable émotion."
Pour découvrir ce nouveau thé au mimosa, rendez-vous à l’office de tourisme de Mandelieu-La-Napoule ou sur Internet.
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