Tous ensemble pour déguster Le Grand Repas

Le principe est simple, une fois par an, tout le monde partage le même repas : restaurants traditionnels, cantines des écoles, hôpitaux, CROUS ou associations caritatives. Dans chaque région, un chef référent prépare un menu, à base de produits locaux et de plats régionaux, et le soumet aux cuisines qui participent à l’opération.

Virginie Basselot, la cheffe étoilée du Negresco à Nice, Meilleure ouvrière de France, en est cette année la marraine nationale : "Cela permet de toucher tous les milieux sociaux, c'est très bien. À l'origine, le repas est un moment de partage, du vivre ensemble. Ajoutons-y l'éducation du goût, la valorisation des produits locaux de saison et la lutte contre le gaspillage. Voilà toutes les valeurs que doit mettre en avant Le Grand Repas."

Prendre le temps

Apprendre à moins gaspiller, s’éduquer davantage au goût, réfléchir aux circuits courts, mais aussi passer un bon moment ensemble à déguster du veau d’Aveyron, des haricots de Castelnaudary, de la quiche au Maroilles ou une tarte Streusel en Alsace. Dans certaines villes, Le Grand Repas concernera des milliers d’enfants, qui déjeuneront à la cantine, jeudi prochain. 

Ainsi à Angers, ils seront près de 14.000 à vivre ce moment inédit, comme un cours d’éducation alimentaire et civique, grandeur nature. Sophie Sauvourel est la directrice générale de la cuisine centrale qui dessert une vingtaine de communes sur l’agglomération d’Angers : "C'est l'occasion de rappeler l'importance de prendre le temps de manger comme dans un vrai restaurant, de discuter avec ses copains, plutôt que d'aller jouer au foot dans la cour, de découvrir et d'apprécier le plat dans l'assiette et de comprendre comment il a été cuisiné."

Pour connaître les lieux de restauration qui participent à cette opération citoyenne, rendez-vous sur le site Legrandrepas.fr.