C'est mon boulot. L'assouplissement du télétravail encore mal connu
Un premier sondage sur l'assouplissement du télétravail paraît mardi pour faire le bilan de la situation. 4 salariés sur 10 seulement connaissent leurs droits. Ceux qui ont opté pour la formule ont, disent-il, un bon équilibre de vie et sont en meilleure santé.
Quatre mois après l'adoption des ordonnances sur le travail, où en est-on de l'une de leurs nouveautés : l'assouplissement du télétravail ? Un premier sondage paraît mardi 23 janvier pour faire le point.
Première information : le message n'a pas encore été reçu partout. Près de six salariés du privé sur dix ne sont pas au courant. Ils ne savent pas qu'il est désormais plus facile de passer au télétravail. Pour rappel, les ordonnances ont en quelque sorte "inversé la charge de la preuve". C'est désormais à l'employeur de justifier son refus. Pas à vous de prouver que le télétravail s'impose. Désormais, il suffit de s'entendre avec son chef, par oral pour par mail, pour travailler en dehors du bureau. Ce qui est le cas d'un travailleur sur quatre. D'après ce sondage produit par Malakoff Méderic et l'Ifop, 6% des salariés pratiquent le télétravail de façon officielle, conformément à leur contrat où cela est prévu en toutes lettres. Près de 19% le font de manière "grise", informelle. En tout, cela représente 25% des salariés du privé qui sont concernés.
De plus en plus de "tiers lieux"
Les espaces de coworking ou les bureaux "satellites", réservés par les entreprises mais extérieurs à elles, marchent très fort. La population des télétravailleurs se divise en deux. Une moitié travaille à la maison. Une autre moitié travaille dans ces "tiers lieux". Ceux qui ont adopté cette formule disent pour 86% des sondés, qu'elle leur permet d'avoir un meilleur équilibre de vie, moins de fatigue. Dans 81% des cas, ils se disent en meilleure santé.
Pourtant, tout le monde ne veut pas du télétravail. La population qui en veut le moins, ce sont les jeunes de moins de 30 ans. Comme si au début de sa carrière, on avait plus besoin de se retrouver entre soi, en bande. Idem pour les ouvriers et les salariés sans enfants, peu adeptes du télétravail.
En bref
Ce que les élèves et les anciens élèves des grandes écoles attendent de leur emploi, ce n'est pas l'argent. Ce critère est placé au huitième rang sur neuf des critères de choix d'un métier, selon cette étude produite par le Boston Consulting Group et Ipsos. C'est l'intérêt du poste qui vient en premier.
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