C'est mon boulot. Les managers intermédiaires à la peine
Les managers intermédiaires sont mal aimés, mal connus et pas assez formés. Portrait du personnel qui encadre les trois-quarts des salariés en entreprise.
Ils encadrent les trois-quarts des salariés en entreprise. Ils sont au niveau N-3, à trois étages en-dessous du boss. Voire plus bas encore. Selon les organisations, ils peuvent représenter de 15 à 40% des salariés. Mais la bonne marche de l'entreprise repose sur leurs épaules. Ce sont les managers intermédiaires.
Ne les appelez-les pas "petits chefs", leur vie a l'air assez dure comme ça. Science Po Alumni et le Boston Consulting Group vient de les allonger sur le divan et leur moral n'est pas au plus haut. Premier bobo : ce sont eux qui, dans l'entreprise, passent le plus de temps en réunion. On devrait dire : qui perdent le plus de temps en réunion. Car 88% d'entre eux passent au moins un tiers de leur temps dans des réunions "non concluantes".
Trop de temps passé loin de leur cœur de métier
Les cadres intermédiaires ne passent pas assez de temps à faire leur métier. Environ 30% va à la production et à leur cœur de métier, et 25% à la partie administrative et au fameux reporting, le remplissage de tableaux et d'indicateurs.
Pour l'auteur de cette étude, il faudrait au contraire que les managers intermédiaires se consacrent au coaching, à la proximité avec leurs équipes. Des tâches auxquelles ils ne peuvent donner que 15 à 20% de leur temps. Pas assez. L'auteur de cette étude regrette d'ailleurs le nombre de couches managériales encore trop important dans les entreprises, avec des chefs qui encadre une ou deux personnes.
Autre sujet de préoccupation pour eux : ils ne sont pas associés aux décisions importantes de l'entreprise. Ils sont mis devant le fait accompli. Seuls un quart d'entre eux sont associés aux décisions stratégiques, les reléguant dans une position d'exécutants des décisions prises par le cercle restreint des dirigeants. Du reste, leur rôle est mal défini et mal connu : c'est l'avis de 44% des sondés.
En bref
Un licenciement est valable même si vous n'avez pas reçu votre lettre recommandée. C'est la cour de cassation qui vient de fixer les choses : un employeur avait envoyé sa lettre recommandée à un salarié qu'il voulait licencier. Le salarié ne l'a pas reçue, la Poste ne l'avait pas distribuée. Cela n'empêche pas le licenciement d'être valable. Seul le fait que l'employeur l'ai bien envoyée compte. Sa bonne distribution ne change rien...
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