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C'est mon boulot, pour une transition écologique. "Champiloop", une entreprise qui crée des champignonnières urbaines

Tout l'été, dans "C'est mon boulot", des portraits d'entreprises qui s'engagent dans la transition écologique. Lundi 7 août : le portrait de Maxime Boniface, qui transforme des friches citadines en champignonnières.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des shiitakes (à gauche) et des pleurotes (à droite). (Champiloop)

Pour Maxime Boniface, 26 ans, et son associé Hamid Sailani, 32 ans, c'est leur première expérience professionnelle. Ils se sont lancés il y a tout juste deux ans. "'Champiloop' est une entreprise sociale et solidaire qui réhabilite des lieux urbains désaffectés en champignonnières", déclare Maxime Boniface.

Deux champignonnières, dont l'une dans un ancien parking, ont déjà vu le jour dans la banlieue de Grenoble, qui produisent des pleurotes et des shiitakes bio. Les possibilités de developpement sont vastes. "Il y a énormément d'endroits sur Grenoble. Nous avons déjà été contactés par des bailleurs sociaux. Récemment nous avons été contactés par d'autres collectivités en France pour faire des études d'autres installations de champignonnières. Il y a beaucoup de lieux urbains, notamment des parkings qui sont moins utilisés, qui sont laissés à l'abandon et c'est un enjeu de les réhabiliter", précise Maxime Boniface.

La jeune entreprise s'est fixé pour but de faire travailler la population locale, dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville de Grenoble.

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