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Comment les recruteurs sélectionnent les candidats

On parle beaucoup du chômage, mais il y a aussi des entreprises qui recrutent. Et qui dit embauche, dit candidature, CV, entretiens de recrutement... Un site d'emploi, Régionsjob a voulu savoir comment se déroulaient ces recrutements, quel sort est réservé à nos CV, ce qui intéressent les recruteurs et comment ils procédent.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Selon le site d'emploi RegionsJob, qui a interrogé plus de 350 recruteurs, un
recrutement se fait en moyenne en deux mois. Les sites emploi sont utilisés par
82% des recruteurs. Ils devancent les candidatures spontanées (68%) et Pôle
emploi (58%) dans les outils les plus utilisés.

Malgré la multiplication des initiatives pour recruter sans CV, le CV dit
" classique " reste aujourd'hui le moyen le plus répandu pour faire
valoir sa candidature. 80% des recruteurs interrogés déclarent ne jamais avoir
recours au recrutement sans CV.

L'expérience reste le premier critère de sélection d'un candidat : 66%
des recruteurs considèrent le parcours comme l'élément le plus important dans
la sélection d'un candidat. Savoir-être et personnalité constituent le premier
critère de sélection pour 23% des recruteurs. Au global, 70% des recruteurs
passent moins d'une minute sur chaque CV lors de la phase de sélection des candidats.
13% seulement d'entre eux y passent plus de deux minutes.

En moyenne, cinq candidats sont en concurrence, reçus individuellement et
viennent deux fois avant d'être retenus. Ils rencontrent deux à trois personnes
au cours d'entretien durant entre 30 minutes à 1h30.

Les entretiens à distance sont adoptés par près de un recruteur sur deux qui les
utilise au moins souvent.

Enfin la cooptation représente pour la moitié des répondants entre 10 à 20%
des recrutements réalisés. Les collaborateurs sont des ambassadeurs de choix
pour une entreprise.

Le patron doit payer ses salariés même s'ils ne travaillent pas

C'est la Cour de Cassation qui vient de rappeler ce principe. Ce qui compte, ça n'est pas le travail fourni, mais le maintien du salarié à la disposition de l'employeur. Si l'employeur n'a pas donné de travail à son salarié et qu'il est resté à ne rien faire, ça n'est pas une raison pour ne pas lui verser son salaire. C'est souvent le cas dans les SSII les sociétés de services informatiques. Les salariés sont régulièrement inoccupés entre deux contrats chez des clients. Pendant ces périodes "intercontrats" certains employeurs poussent des salariés à la démission ou cherchent la faute professionnelle. Cette décision de la Cour de cassation arrive pour leur rappeler leurs obligations.

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