De plus en plus de diplômés parmi les intérimaires
Bac +3, bac + 5, le nombre d'intérimaires très qualifiés a progressé de 14% en un an, depuis janvier dernier. +14% c'est beaucoup, surtout que ça fait maintenant une dizaine d'années que cet "intérim spécialisé" ne cesse de grimper.
Alors, vous croyez peut-être que ces experts que l'on embauche pour de courtes périodes, ce sont des spécialistes des plate-formes pétrolières ou des mines à ciel ouvert. Et bien pas du tout. Le gros de la troupe de ces intérimaires de haut vol, ce sont... des comptables, des financiers, des informaticiens, des commerciaux et des spécialistes du marketing.
Une agence d'intérim spécialisé, c'est un peu la version premium, plus proche du cabinet de recrutement que de l'agence d'intérim ordinaire. Les candidats sont rencontrés individuellement, sélectionnés et présentés aux clients de ces agences.
L'autre tendance qui se développe dans l'intérim, on la trouve encore un cran au-dessus. Elle concerne les cadres. On prend désormais de plus en plus de cadres pour des missions courtes. On appelle ça "le management de transition".
Alors, s'agit-il au fond d'une généralisation de la précarité ? Ca semble en effet participer d'une certaine logique, d'une tendance lourde. Aujourd'hui près de 85% des embauches se font en CDD. Les entreprises hésitent. La faute à la crise. Et puis, c'est vrai, à un monde du travail de plus en plus segmenté, spécialisé, changeant. Point positif, d'après une étude produite par Page Personnel, plus de 20% de ces intérimaires spécialisés ont été' embauchés en CDI à l'issue de leur contrat. Une stabilité qui reste quand même pour le plus grand nombre l'objectif numéro un.
Si l'intérim doit se développer, si même l'image de l'intérim change en mieux - les trois quarts des salariés en tirent une expérience positive, d'après ce sondage - reste que la société, elle ne suit pas. A commencer par les banques.
Travailler dans un musée peut être un métier à risques
C'est ce que vient d'apprendre une femme de ménage d'une galerie d'art de Bari, dans le sud de l'Italie. En prenant son service, elle découvre un amas de papier journal, de cartons et de biscuits. Ni une ni deux, elle nettoie. Sauf que c'était une installation d'art contemporain signé de l'artiste new yorkais Paul Branca. Addition : 11.000 euros. Heureusement c'est l'assurance qui paie. Quelques jours plus tôt, à Ajaccio, un employé de musée avait pris la liberté de s'assoir sur un siège de bivouac utilisé par Napoléon en 1808. Le siège n'a pas résisté. L'employé qui voulait être empereur devra s'expliquer devant une commission de discipline.
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