Les secrets de la réussite des femmes qui ont explosé le "plafond de verre"
Pour les femmes, deux grands parcours coexistent pour parvenir aux plus hauts postes d'encadrement : celui qui passe par un diplôme qui rend leur légitimité incontestable ; et un autre, plus créatif, pour celles qui ne peuvent se prévaloir d'un tel diplôme. Pour contourner le plafond de verre, les femmes qui sont dans ce dernier cas choisissent des carrières atypiques, la création d'entreprise, ou bien encore passent par des groupes anglo-saxons, dans lesquels la culture est plus ouverte. C'est ce qui ressort d'une étude qui vient d'être publiée par le Conseil d'analyse stratégique ("Plafond de verre : les déterminants de l'avancement des cadres féminins").
Selon Véronique Deprez-Boudier, chef du département travail-emploi au CAS, les femmes qui sont dans ce type de trajectoire auront tendance à prendre des postes ou des missions "à risque", "atypiques", qui leur permettront d'avoir de la visibilité à l'intérieur de l'entreprise, comme à l'extérieur. Le CAS note d'aileurs que, pour contourner le plafond de verre, les réseaux de femmes sont encore plus importants que les réseaux masculins.
Pour ces femmes qui réussissent, certains parcours semblent s'inscrire dans des "chemins de traverse" : en changeant régulièrement d'entreprises, de fonctions et de postes, elles acquièrent une forte légitimité. Ces parcours sont typiques de femmes issues de cursus universitaires et d'origine sociale modeste. Ils sont plus fréquents dans les activités nouvelles et les métiers émergents, type nouvelles technologies ou conseil.
Enfin, toutes les femmes interrogées évoquent sans ambiguïté
la disponibilité totale qu'a nécessité leur carrière. Elles font de longues heures et se plient aux contraintes de l'entreprise. La vie familiale "doit être invisible" et "ne pas interférer sur le temps de travail malgré des journées extrêmement longues". Les femmes interrogées expliquent que cela passe par une "organisation imparable de la sphère domestique" qui est "entièrement déléguée soit au conjoint, soit à un parent, soit à un(e) employé(e) à domicile".
Mc Do recrute à tour de bras
Mc Do recrute et pas qu'un peu : 43.000 embauches cette année, dont - et ça n'est pas le moins étonnant - 80% en CDI (à temps partiel, c'est vrai) contre 20% en CDD. C'est l'exact opposé de la tendance française : en 2012, plus de 80% de nouveaux contrats de travail ont été des CDD.
Serveur, équipier, manager, formateur, directeur de restaurant ou encore "barista", le responsable du café : cinq métiers qui seront présentés demain dans 150 villes de France, où Mc Do organise sa "journée des métiers".
Et si cette annonce vous paraît un brin publicitaire, sachez que Mac Do est, selon le classement établi par Le Figaro... le premier recruteur de France... devant son concurrent Quick. En troisième position, vient la SNCF avec 9.000 embauches, puis EDF, Vinci et les Galeries Lafayette.
Mac Do premier recruteur de France : pas facile à prévoir quand le premier fast-food s'est ouvert à Créteil, il y a très exactement quarante ans.
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