Les tests de recrutement ne seraient pas efficaces
En temps de crise, on recrute moins, donc on ne veut pas faire d'erreur. Pour se border, les entreprises font passer des tests à leurs candidats. Ca concerne surtout les cadres. Et ce que regardent d'abord les recruteurs, c'est la personnalité.
Tous ces tests sont plus ou moins bâtis sur le même modèle. Ce que l'on scrute, c'est ce que les psychologues appellent les Big Five. Les cinq grands traits de personnalité, comme le fait d'être extraverti ou introverti, par exemple, d'être ouvert aux nouvelles expériences...
92% des recruteurs qui "achètent" ces tests - c'est un marché de dix millions d'euros en France - leur font confiance. Sauf que... un chercheur de la Néoma Business School - ce sont les écoles de commerce de Rouen et de Reims réunies - jette un pavé dans la mare. Pour Jean Pralong, ces tests ne testent pas les bonnes dimensions, on ne cherche pas ce qu'il faudrait chercher. Les tests de personnalité ne prédiraient en rien les compétences et les performances d'un individu.
Si la personnalité n'est pas pertinente pour savoir si un candidat fait l'affaire, qu'est-ce qu'il faudrait regarder ? Pour Jean Pralong, il faudrait mettre davantage les postulants dans des situations qu'ils devront affronter. La simulation se pratique d'ailleurs de plus en plus pour recruter des employés par exemple, on appelle le recrutement par simulation.
publier cette étude qui remet en cause la validité des tests utilisés dans le recrutement...
L'Afpa organise des journées portes ouvertes
L'Afpa met un coup d'accélateur ces derniers temps. L'organisme de formation pour adultes propose une journée portes ouvertes demain partout en France. Objectif : attirer les candidats à la reconversion, de 20 à 55 ans. L'organisme a identifié treize "métiers en tension" : l'industrie mécanique, le secteur des matériaux composites, l'hôtellerie-restauration, bien sûr, un classique, et bien d'autres. L'Afpa propose des formations pratiques. On peut les découvrir et échanger avec les formateurs directement dans l'un des 186 centres Afpa. Le lien sur le site de cette chronique, franceinfo.fr, rubrique actu, société et puis c'est mon boulot...
Combien d'heures faut-il travailler pour se payer une bière ?
Vous connaissiez peut-être l'indice "big mac" qui qui permet de savoir où la vie est la plus chère. Un moyen de calcul mine de rien très sérieux, inventé par le magazine The Economist. Un autre indice du même tonneau vient de sortir : le site d'informations économiques Quartz a entrepris de mesurer le nombre d'heures de travail nécessaires pour s'offrir un demi-litre de bière. Résultat, entre 15 heures en Géorgie et 12 minutes à Porto Rico. A vous de décider où vous voulez passer vos vacances. Quant à la France, elle se situe dans une honnête moyenne, à 36 minutes de travail.
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