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Pas facile d'aller travailler dans la Silicon Valley

François Hollande vient tout juste de quitter la Silicon Valley, où il a rencontré la communauté française. De 10 à 15.000 Français travaillent ici, surtout dans les nouvelles technologies. La Californie fait rêver. Mais il est très difficile de s'y installer pour travailler.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Les portes du paradis de la hi-tech sont étroites. Facebook, Google et des milliers de start ups innovantes : c'est là que ça se passe. Avec les Indiens, les Français sont les étrangers qui ont le plus la cote. Alors comment les rejoindre ? Jérôme Terninck l'a fait. A San Francisco, il a fondé Smartrecruiters. C'était il y a quatre ans. Depuis il a "levé" 16 millions de dollars. Il compte soixante mille clients. Sa spécialité : il aide les entreprises américaines à recruter. Grâce à la technologie, bien sûr. Pas facile de marcher dans ses traces : pour venir travailler ici, une proposition d'embauche ne suffit pas. Il faut le sacro-saint visa de travail, le H1B : l'an dernier le quota annuel a été rempli en quatre heures.

il y a d'autres moyens de travailler dans une entreprise américaine, notamment pour les jeunes. L'astuce, c'est de passer par le visa étudiant, le J1, beaucoup plus facile à obtenir. C'est une façon de mettre un pied dans la porte. On peut faire un stage à l'issue de ses études et demander à l'entreprise de vous sponsoriser.

Mais en fait la Silicon Valley est plus ouverte aux entrepreneurs qu'aux salariés, soit en ouvrant la filiale d'une entreprise française, soit, en créant une start up directement sur place.

Jérôme Terninck explique que les professionnels des nouvelles technologies se sentent un peu investis d'une "mission", avec l'impression qu'ils peuvent changer le monde. Le tout avec la pression des investisseurs sur les épaules.

Le classement des secteurs qui créent le plus d'emploi

La santé et l'action sociale, suivie de l'hôtellerie-restauration et du domaine scientifique et technique. Ce sont les activités qui ont le mieux résisté à la crise ces dix dernières années, selon le baromètre Careerbuilder. L'hôtellerie restauration a vu ses effectifs croitre de 10%. La banque a elle aussi créé des emplois.

Les augmentations plus basses que jamais

Quelque 2% seulement, c'est le budget augmentation estimé pour 2014. C'est une moyenne pour toutes les catégories de salariés. Ce sont surtout les cadres qui vont se serrer la ceinture. Selon la société de conseil en management Hay group, c'est l'enveloppe la plus maigre depuis quatorze ans.

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