Rachat de La Redoute : les salariés actionnaires vont toucher chacun la somme de 100 000 euros
C’est le jackpot. Un millier de salariés de La Redoute avaient accepté d’investir dans la relance de leur entreprise, quand elle avait été vendue par son propriétaire, Kering, à deux de ses dirigeants, Eric Courteille et Nathalie Balla, en 2014. Un investissement minimum, de l’ordre d’une centaine d’euros. Depuis, l’entreprise s’est joliment redressée, sa valeur dépasse le milliard d’euros. Et elle vient d’être rachetée par les Galeries Lafayette en décembre dernier. Résultat, le millier de salariés qui avaient accepté de prendre un risque vont se partager 100 millions d’euros, soit 100 000 euros chacun.
Différents types d’entreprises offrent cette possibilité
L’actionnariat salarié est l’apanage des grosses sociétés. Chez TotalEnergies par exemple, l’actionnariat salarié représente près de 7% du capital. Renault ou Airbus proposent aussi largement cette formule. Selon les tout derniers chiffres communiqués par la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), le service statistique du ministère du Travail, en 2020, 600 000 salariés ont bénéficié d’une opération d’actionnariat salarié, soit 4,3% du total. L’actionnariat salarié "tend à croitre avec la taille de l’entreprise" observe la Dares. 17% des entreprises de plus de 1 000 salariés y recourent et 10,5% de leurs salariés en bénéficient. La France se situe au-dessus de la moyenne européenne, mais elle est devancée par le Royaume-Uni, où les trois quarts des entreprises ont mis en place ce dispositif.
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