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Recherche d'emploi : les conseils d'un spécialiste de l'accompagnement aux chômeurs

C'est mon boulot Sarah Lemoine Le samedi et le dimanche à 7h26 et 9h26

Chercher du travail, on le dit souvent, c'est un boulot à temps plein. Sauf que la plupart des gens qui se retrouvent dans cette situation ne savent pas comment faire, ils n'utiliseraient pas les bonnes méthodes et ils perdraient beaucoup de temps. C'est en tout cas ce qu'affirme un spécialiste de la recherche d'emploi.

Philippe Duport

Radio France

Publié le 21/10/2013 08:07 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 1min

Le livre que Vincent Giolito vient de sortir n'est pas un essai sur la recherche d'emploi, mais
un vrai outil utile et bien fait, avec des tableaux et des check-lists
qui peuvent vous aider à vous orienter. Utile alors que tout le monde n'a pas les moyens de s'offrir les conseils personnalisés d'un expert quand il se retrouve au chômage. Certaines entreprises proposent à leurs salariés, surtout à leurs cadres, ce que l'on appelle un "out placement". On fait appel à un cabinet, payé par l'entreprise qui licencie, pour aider le salarié à se replacer. C'est quelque chose qui se négocie, d'ailleurs, lors d'un départ, et ça vaut parfois mieux que d'essayer à tout prix d'obtenir le plus d'argent possible.

Vincent Giolito, spécialiste de l'accompagnement vers l'emploi, est l'auteur de "Le livre pour trouver votre travail", qui vient de paraître chez Eyrolles.

Cinq chômeurs attaquent Pôle Emploi

Ils l'attaquent justement parce qu'il n'aurait pas fait son travail, à savoir les aider à retrouver un boulot. Des indemnités de cinquante à trois cent mille euros, voilà ce que ces cinq chômeurs réclament. L'affaire vous rappelle peut-être quelque chose. Il y a un an à la même époque, un chômeur de 54 ans avait déjà attaqué Pôle Emploi. Il disait n'avoir été reçu que trois fois en trois ans et n'avoir jamais reçu d'offres. Il avait gagné, mais le Conseil d'Etat avait annulé la décision, pour une question de forme. Eh bien il revient, et il est en colère. Au 1er septembre, les conseillers de Pôle Emploi devaient en moyenne suivre 116 chômeurs. Une moyenne nationale qui varie du simple au double selon les régions.