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Solidarités nouvelles face au chômage, l'association qui aide les seniors à retrouver un emploi

Comment aider les chômeurs seniors à retrouver confiance alors que les entreprises rechignent à les embacher ? Comment leur faire prendre conscience qu'ils doivent parfois se réorienter vers des secteurs qui leur sont plus ouverts. Une association, Solidarités nouvelles face au chômage, obtient des résultats étonnants : deux-tiers des chômeurs qu'elle suit retrouve un travail.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Demain s'ouvre le forum "Paris de l'expérience et de l'emploi des seniors". Il y aura des entreprises, c'est sûr, mais pas que. Très loin de là, même. Beaucoup d'organismes qui aident les chômeurs, des agences de développement locales, des associations, des agences de portage salarial...

Quand aux entreprises qui recrutent, elles proposent souvent des jobs auxquels on ne se destine pas spontanément, après une trentaine d'années de bons et loyaux services : dans la restauration rapide, la vente directe...

On peut trouver du travail ou nouer des contacts, mais il faut être quand même costaud : on se retrouve entre seniors, on est dans une espèce de compétition vis-à-vis de quelques employeurs potentiels qui n'ont que très peu de CDI à proposer.

D'autres démarches, basées sur l'accompagnement individuel, sont possibles. Comme celle proposée par l'association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC). Deux ou trois bénévoles accompagnent pendant plusieurs mois un senior, qui reprend confiance et met à jour ses talents, ses compétences. SNC est d'ailleurs à la recherche de toujours plus de bénévoles. Ils reçoivent une formation s'ils le souhaitent. SNC offre également des emplois aidés dans des associations qui ont besoin de main d'oeuvre mais n'ont pas les moyens de recruter.

On ne peut pas être licencié si on témoigne en faveur d'un collègue

Souvent, quand un collègue vient vous voir pour vous demander de témoigner d'un harcèlement, ou de tout autre problème au travail, on hésite. Les avocats ont même toutes les peines du monde à récolter suffisament de témoignages... parce que les salariés ont peur d'être licenciés à leur tour, tout simplement.

La Cour de cassation vient tout juste de rappeler que l'on ne peut pas être licencié pour avoir témoigné en faveur d'un collègue. Ce licenciement serait nul, il porterait atteinte à la liberté fondamentale de témoigner. Un salarié viré pour ce motif pourrait être réintégré. Cela dit, cet arrêt ne lève pas toutes les craintes, comme celle d'être "saqué", "mal vu" ou bloqué dans sa carrière pour avoir apporté son soutien à un collègue.

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