Télétravail : pour revenir au bureau, les Français réclament un certain confort au travail

Le télétravail n’est pas remis en question. Selon le très attendu baromètre Actineo de la qualité de vie au travail, qui parait tous les deux ans, il est pratiqué par quatre Français sur dix. 36% d’entre eux télétravaillent toutes les semaines, et ça plaît à 88% d’entre eux. Ils apprécient notamment de se sentir davantage eux-mêmes, 88% disent qu’ils aiment le fait de ne pas porter de masque. Pour autant, ces travailleurs veulent bien revenir au bureau, dit Odile Duchenne, qui a piloté cette étude. À une condition, explique-t-elle : "Que le bureau, ce soit encore mieux qu’à la maison".

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Les travailleurs interrogés placent en effet dans leur" Top 5" des priorités que l’entreprise propose des espaces de convivialité comme des terrasses, des lieux pour travailler à l’extérieur, des cuisines ouvertes, des restaurants accueillants. Ils veulent, décrypte Odile Duchenne, que l’entreprise soit un lieu d’échange, de débats et d’apaisement. L’entreprise comme lieu de détente et de plaisir. Ce en quoi ils sont un peu déçus par leur employeur : ils ne sont que 45% à estimer que leur entreprise en fait assez pour leur bien-être. Alors que 84% d’entre eux estime que l’entreprise doit donner la priorité au bien-être.

La sérénité au travail

Les locaux jouent dans le choix d’une entreprise car pour 39% d’entre eux, l’espace joue un rôle dans la prise de décision dans le choix d’un emploi. À travail égal, je vais choisir la société qui propose les meilleurs locaux. Un facteur qui joue aussi un rôle très important pour fidéliser les collaborateurs. L’espace est devenu, explique Odile Duchenne, un élément déterminant de la marque employeur.

Autre enseignement de ce baromètre, une nette baisse de la satisfaction au travail, et même une chute spectaculaire de dix points par rapport à 2019, pour s’établir à 77% de satisfaits. Les moins satisfaits sont les plus de 55 ans, les Franciliens, les CSP et ceux qui travaillent dans les plus grandes entreprises. La proportion de salariés stressés est de 50%, là encore elle gagne quatre points par rapport à 2019.