Un métier tout sauf routinier : plombier
On attend toujours le plombier, c'est un air connu. Et il est toujours aussi vrai en 2015 : entre les départs à la retraite et les nouveaux besoins, on manque de plombiers-chauffagistes. Il faut réduire la consommation d'énergie, on change de chaudière, on installe des systèmes plus économiques ou qui fonctionnent grâce aux énergies renouvelables. Du coup, les 35.000 jeunes qui sortent de formation chaque année ne suffisent pas à résorber la pénurie de main d’œuvre.
La plomberie est pourtant un métier créatif. Il faut être ingénieux et trouver sur chaque chantier la solution appropriée. Réaliser des tracés, percer, fixer, raccorder, travailler en concertation avec l'architecte, le maçon et l'électricien... le quotidien du plombier chauffagiste est tout sauf routinier.
Un salaire confortable en fin de carrière
Barbara Muntaner, rédactrice en chef de cidj.com, le site de notre partenaire, le centre d'information jeunesse, donne quelques conseils pour se lancer : "On peut commencer en faisant un CAP froid et climatisation, installateur thermique, on peut également faire un bac pro de technicien d'installation des systèmes énergétiques et climatiques. On peut ensuite continuer sur un BTS fluide énergie ou un BTS génie civil, ou un DUT génie thermique et énergie. Bref, à bac ou à bac+2, on peut tout à fait exercer ce métier ."
Quant aux salaires, s'ils débutent plutôt au bas de l'échelle en début de carrière, il peut atteindre 2.500 euros dans une entreprise. Les plombiers chauffagistes à leur compte peuvent très bien gagner leur vie.
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