Comment payer ses courses moins cher ?
Cela fait plusieurs mois qu'on parle de l'inflation, mais avec la guerre en Ukraine, il est possible qu'elle augmente encore, notamment pour l'alimentation, avec des prix qui pourraient grimper.
On parle beaucoup des prix de l'alimentation qui vont flamber, au moins de plus de 3% cette année, probablement plus encore, avec la guerre en Ukraine.
franceinfo : Alors comment limiter la facture ? Il y a quelques astuces, Fanny Guinochet ?
Fanny Guinochet : Déjà, votre panier de courses ne vous coûtera pas la même chose, en fonction de là où ou vous le prenez. Les grandes enseignes sont souvent moins chères que les petits commerces de proximité, parce que ces mastodontes peuvent jouer sur les volumes.
Et dans les rayons, aussi, il y a des différences : les marques distributeurs sont souvent plus intéressantes, pour des qualités souvent équivalentes. Autre solution, les magasins à bas coût, comme Aldi, Lidl, ou même les spécialistes du déstockage comme O’destock , ou destockhop, qui font du déstockage alimentaire et qui fleurissent de plus en plus, un peu partout en France.
Attention à certains produits aussi...
Des produits vendus plus chers, sans justification aucune : un seul exemple, quand ils sont présentés comme féminins – rasoirs, brosses à dents, déodorants – ils sont souvent vendus quelques centimes d’euros de plus que pour les hommes, alors qu’ils présentent les mêmes caractéristiques. N’hésitez pas à vérifier si la différence de coût est justifiée.
On peut aussi jouer sur les promotions et les cartes de fidélité ?
Oui, c’est classique, mais ça reste avantageux. La plupart des enseignes en ont, et à chaque passage en caisse, vous gagnez des points ou des euros. Ces dispositifs récompensent votre fidélité. Pensez aussi aux offres antigaspi, sur les produits comestibles dont la date de péremption est proche : pour que l’aliment soit vite vendu, son prix est abaissé de 30 à 50%.
Si vous ne pouvez pas le consommer vite, vous pouvez sûrement le congeler. Il existe d’ailleurs des applications qui recensent ces invendus, dans les magasins autour de vous : "zéro gâchis", "too good to go". Ça fonctionne aussi pour les produits présentant quelques imperfections, notamment les légumes – qui restent bons – mais qui ne correspondent pas dans leur forme, leur couleur, aux standards requis.
Enfin, il y a aussi le système du "cash back" ?
Oui, venu des États-Unis, il veut dire en français "retour d’argent". Le principe est simple : vous achetez en ligne, et vous touchez une commission proportionnelle au montant que vous avez dépensé sur Internet. Pour ça, il faut avoir une carte bancaire et passer par un site de cashback.
Il en existe une dizaine en France, IGraal, Poulpeo. Ensuite, vous surfez sur votre enseigne préférée, à condition bien sûr qu’elle soit partenaire. En fait, ces plateformes de cash back fonctionnent comme des apporteurs d’affaires. Le gain n’est pas immédiat, il faut souvent avoir atteint un certain niveau pour recevoir votre argent par chèque, par virement, ou paypal. C’est avantageux, et ça se développe de plus en plus.
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