Du général de Gaulle à Macron : la conférence de presse présidentielle, arme de communication ou piège ?

Le général de Gaulle en avait fait une arme de communication politique, d'autres fuient cet exercice, périlleux, qui s'est imposé comme un passage obligé dans la Ve République : la conférence de presse présidentielle. Ce face-à-face contrôlé et pourtant inflammable, cette vérité du chef de l'Etat sommé de répondre aux représentants du quatrième pouvoir.

Emmanuel Macron visiblement rechigne, il organise jeudi la deuxième conférence de presse de son mandat, deux seulement en cinq ans, et en précisant qu'elle porte sur la présidence française de l'Union européenne. Que signifie ce moment solennel d'adresse aux journalistes ? A qui parle le président quand il répond à la presse ? Quelle place tiennent la mise en scène, le décorum et le jeu d'acteur ?

"Avec Carla, c'est du sérieux" 

Laetitia Krupa et Gaspard Gantzer en parlent avec Fabrice d'Almeida, historien et professeur. Et pour savoir comment cela se passait sous Nicolas Sarkozy, retour sur cette période avec son ex-directeur de la communication, Franck Louvrier aujourd'hui maire Les Républicains de la Baule.  

Pour "l'Histoire d'Ailleurs" direction la Russie, car le spécialiste de la conférence de presse, c'est Vladimir Poutine : il en fait une par an en fin d'année, il en a déjà quinze à son actif. Ce sont des shows, à chaque fois avec plus de 1 000 journalistes, une durée indéfinie, parfois plus de quatre heures… Et, visiblement, le maître du Kremlin a déjà les questions.

"L'Info en plus" de Gaspard Gantzer nous emmène dans les coulisses de la campagne de la candidate fraîchement élue au Congrès Les Républicains, Valérie Pécresse.

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