C'était comment ? QG de campagne, chez Hamon
Jeudi, la rédaction de franceinfo passe au crible le programme, la personnalité et le CV de Benoît Hamon : ses projets, son équipe, son portrait et... son QG. Nathalie Bourrus y était.
C’était... open. Open space. Open bar. Open mind. Open baies vitrées. Open main sur le cœur. Open cœurs qui battent. "On est très ouverts, il n’y a pas que des militants ici. Il y a des volontaires qui passent aussi, qui donnent un coup de main." Cette jeune fille - c’est très "open jeune" chez Hamon - est dans l’équipe communication du candidat à l'élection présidentielle. Dans cette immense salle façon verrière industrielle, elle est scotchée à son ordinateur.
Nous sommes rue du Château d'eau, dans le 10e arrondissement, en plein Paris branché bobo. Moi : "Vous faites quoi là ?" Elle : "Euh... On met quelque chose sur le site". Sa voisine, beaucoup moins open : "Euh... C’est un peu privé". Je dérange un peu visiblement.
Un peu plus loin, quelques plantes vertes, des chaises jaunes, vertes, dépareillées style brocante. Trois photos, dont une de la victoire de Benoît Hamon. Un mini salon cosy, avec un petit canapé et des petites chaises colorées.
Je reviens vers elles. Elles ont envoyé leurs communiqués : "Les volontaires, comme je vous disais, ils viennent un peu comme ils veulent". Moi : "Et vous les envoyez coller des affiches !" Je lui dis ça en riant, parce que le collage je pensais qu'à l’heure du tweet, c’était dépassé.
Elle : "Oui, ils peuvent aller faire du tractage, du boîtage ou du collage."
Moi : "Donc le collage, ça existe encore ?"
Elle : "Bien sûr"
C’est donc aussi très open ateliers chez Benoît Hamon. "En fait, le collage ou le tractage, c’est important aussi pour nous, les équipes." Ça, c’est Benjamin Lucas. Je le connais depuis un moment, il est le président des jeunes du Parti socialiste et s’est souvent opposé à ce même Parti socialiste. Il m’offre un café, car il y a une cafeteria au rez-de-chaussée de ce QG open.
Le tractage ou le collage soude les gens entre eux. C’est aussi pour ça qu’il faut en faire.
Benjamin Lucas, président des MJSà franceinfo
L’esprit d’équipe, mais toujours open : c’est ça la recette du QG de Benoît Hamon. "Ici, c’est un peu comme la campagne de Barack Obama. C’est collaboratif, participatif", ajoute le jeune homme.
Une télé géante est branchée sur BFM TV. On voit Thierry Solère,parler de François Fillon. "Ça doit être dur d’être militant Les Républicains en ce moment", lâche-t-il sans rire. Chez Benoît Hamon, c’est aussi open baffe.
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