Moi, Eric, livreur, anti Cazeneuve...
Une annonce peut en cacher une autre. Une colère en engendrer d'autres. Ce pourrait être la devise de certains livreurs, qui se sentent un peu persécutés. Tout au moins, sacrifiés.
Oui, ils polluent beaucoup, oui ils livrent et bloquent des rues quand on amène les enfants à l'école (les mamans sont les prmières à se garer en double file), oui ils sont agaçants. Mais, "on est les dindons de la farçe !".
Eric, vit à Nangis, dans le Val-de-Marne, et chaque matin, il se dirige vers Paris par une nationale. Et il appuie sur le champignon, sans excès apparent. Il roule clairement à plus de 90 kilomètres heure, et quand je lui annonce que ça pourra être bientôt limité à 80, il voit rouge. Bon, on a tout de même évité l'accident. C'est déjà ça.
Mais quand je lui parle des kits mains libres peut-être interdits prochainement, ou encore des chefs d'entreprises (donc, son patron) qui pourraient avoir à lister leurs salariés et leurs trajets (on appelle cela la traçabilité)... là, je me dis qu'il est temps de descendre de son estafette.
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