En vacances, ça nous arrive de nous déconnecter de tout
Certains profitent des vacances scolaires pour prendre des congés. Objectif : se déconnecter. L’idée c’est de couper avec le rythme quotidien et les obligations qui vont avec mais quand on parle de "déconnexion", on pense tout de suite au numérique. Et ça compte, pour les enfants comme pour les adultes. Un peu plus tôt dans l’année, une enquête a montré que près d’un salarié sur deux consultait de temps en temps ses mails professionnels, pendant les vacances et 27% régulièrement. Pourtant, rien ne nous y oblige : On a même droit à la déconnexion ! Pour ça, on peut commencer par paramétrer sa boîte mail pour produire une réponse automatique et, pourquoi pas, y indiquer les coordonnées d’un remplaçant qui gérera les urgences, pendant ce temps. Ensuite, adulte comme enfant, ne pas hésiter à retirer les notifications : c’est une bonne façon de reprendre le pouvoir et de commencer à souffler. Les vacances, ça sert surtout à prendre l’air ! Au sens propre, comme au sens figuré, d’ailleurs. Des chercheurs français ont identifié les trois dimensions de la déconnexion qu’offrent les vacances, et ça va bien au-delà du numérique.
D’abord, il y a l’idée de quitter la routine et les soucis du quotidien. La deuxième chose, c’est d’échapper à ce que l’on est ou à ce qu’on représente, dans la vie quotidienne. On peut être employé de bureau en temps normal et s’illustrer comme explorateur, pendant les vacances, ce qui va réveiller des sensations nouvelles, peut-être même nous faire réfléchir. Et puis enfin, le troisième élément pour une déconnexion réussie, c’est de se soustraire à la pression et de prendre son temps, là où on en manque sans arrêt. Le temps d’être ensemble, de contempler, de ne rien faire, aussi. Tout ça aide à quitter le stress et ça participe à la relaxation.
Que peut-on mettre en place pour bien déconnecter ?
Concernant les écrans, il ne s’agit pas de les bannir, mais de bien choisir les usages : préparer un itinéraire de promenade, réaliser un montage avec des photos de vacances ou regarder un film ensemble, ça n’est pas du tout la même chose que si chacun scrolle dans son coin sur les réseaux. Ce sont des moments choisis, créatifs, partagés. On ne peut pas reprocher à nos enfants leurs usages si on ne donne pas l’exemple. Donc à nous, adultes, de proposer autre chose, pour s’évader : aller à la découverte des coutumes et spécialités locales, organiser des activités dépaysantes (des jeux en plein air, des promenades dans la nature), sortir de la routine et se créer des souvenirs communs. Voilà les clefs pour bien déconnecter. Et ça peut venir vite : des travaux avaient montré, il y a quelques années, que huit jours de vacances, c’est l’idéal pour en tirer un maximum de bénéfices.
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