Les jouets de Noël : attention certains s'avèrent dangereux
En cette période vacances de la Toussaint, certains anticipent déjà les achats de jouets de Noël ! D’après une étude publiée par Génération&Co, plus d’un tiers des parents auront achetés les cadeaux dès la Toussaint et près des trois quarts avant la fin du mois de novembre. Il faut savoir qu'à l’origine, la Toussaint, c’était le moment où sortaient les catalogues de jouets et où les enfants commençaient à faire leurs listes, en découpant les pages. On peut y ajouter la nécessité, pour les familles, d’étaler les dépenses et de ne pas risquer la rupture de stock sur un cadeau convoité. Noël, c’est dans deux mois, et on suppose déjà que les enfants seront gâtés : le budget moyen des parents s’établit à 137 euros par enfant et en moyenne, le père Noël prévoit de déposer quatre cadeaux à chaque enfant de la part des parents et neuf en tout.
Mieux vaut ne pas se précipiter
La Fédération européenne des entreprises du jouet alerte sur l’achat de produits en ligne. Particulièrement sur les marketplace, ces plateformes de vente qui mettent en relation des vendeurs et des acheteurs telles qu’AliExpress, Amazon ou Cdiscount. Sur 100 jouets proposés par des vendeurs tiers, sans marque ou de marque inconnue, 80 s’avèrent dangereux pour les enfants.
Il peut s'agir un anneau de dentition qui contient des petites pièces, susceptibles de se détacher et d’être inhalées par un enfant, des jeux contenant des aimants si puissants qu’ils pourraient perforer l’intestin, en cas d’ingestion, un tableau magique ou un accordéon dont le compartiment à piles n’est pas sécurisé par une vis. Ou encore du Slime, cette pâte visqueuse qui contient un produit chimique à des doses 13 fois plus élevées que la limite autorisée, avec les risques que cela représente pour le système reproducteur.
Quelques conseils à suivre
Le premier conseil, c’est d’acheter à un vendeur connu. Ça peut être en hypermarché, dans une enseigne de jouets physique ou en ligne, mais sur les MarketPlace, il faut redoubler de vigilance et bien regarder l’identité du vendeur. S’il est inconnu, mieux vaut passer son chemin. On doit aussi se méfier d’un prix trop bas pour être honnête : si vous trouvez un même jouet cinq ou dix fois moins cher que dans une enseigne classique, il peut s’agir d’une contrefaçon, qui ne respecte donc pas la règlementation.
On se tourne donc plutôt chez des vendeurs connus. Là, on peut s’assurer que le jouet porte bien le marquage CE. Et puis, de manière générale, il est vivement conseillé de respecter les recommandations d’âge, surtout pour les plus jeunes. Un jouet destiné aux enfants de plus de trois ans risque de comporter des pièces dangereuses, pour un petit qui a tendance à tout mettre à la bouche.
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