Chaussons d'escalade EB : "300.000 paires vendues chaque année en France, une goutte d'eau comparée aux 400.000 millions de paires de chaussures classiques"

Créée il y a près de 75 ans, la marque EB continue de produire des chaussons d'escalade, pour tous les niveaux. Et mise sur l'ouverture toujours plus grande de salles d'escalade pour continuer à prospérer.
Article rédigé par Victor Matet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Avec la multiplication ces dernières années des salles d'escalade, "notre chiffre d'affaires double tous les trois ans", raconte Frédéric Tuscan, ancien champion du monde d'escalade, aujourd'hui PDG de 9A Climbing, qui commercialise les chaussons EB. (9A CLIMBING / EB)

En 1950, le grimpeur parisien Pierre Allain et le bottier Edouard Bourdonneau créent le premier chausson d'ecalade, avec des premiers tests sur les blocs de Fontainebleau, près de Paris. 

La marque déposée sera finalement aux initiales seules de l'artisan, EB, qui continue aujourd'hui de représenter un acteur majeur du secteur. 

De plus en plus de salles et de pratiquants

Avec la multiplication ces dernières années des salles d'escalade, "notre chiffre d'affaires double tous les trois ans", raconte Frédéric Tuscan, ancien champion du monde d'escalade, aujourd'hui PDG de 9A Climbing, qui commercialise les chaussons EB. Dont 300 000 paires se vendent par an en France.

Le nombre de pratiquants de l'escalade a commencé à augmenter dans les années 70. "C'est l'époque de l'émancipation de l'escalade par rapport à la montagne. Jusqu'ici, on confondait un peu tout", détaille  Frédéric Tuscan. 

L'entrepreneur se dit curieux de voir si les Jeux de Paris, lors desquels l'escalade sera une discipline olympique pour la deuxième fois après Tokyo en 2021, auront des effets sur la pratique. "Si c'est une réussite, cela va donner envie aux parents d'acheter des chaussons à leurs enfants, pour qu'ils se mettent à l'escalade à la rentrée."

Fabriquer des chaussons plus vert

Autre enjeu d'avenir : l'écologie. "Aujourd'hui on en est à la phase 1, explique Frédéric Tuscan, avec 25% de matières qui commencent à être recyclées. La phase 2 prendra plus de temps. Elle comprendra l'incorporation de matériaux bio-sourcés. En remplaçant par exemple des plastiques de l'industrie pétrochimique par des plastiques issus de la végétation."

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