Hôtellerie : "La saison d’été s’annonce excellente", s'enthousiasme le directeur général du groupe Logis Hôtels
Né en Auvergne en 1948, l’ex-Logis de France, aujourd’hui Logis Hôtels, compte 2 200 établissements en Europe et pèse pour 16% de l’offre hôtelière en France. Son directeur général prédit sur franceinfo une saison d’été enthousiasmante.
C’est en 1948, en Auvergne que le groupe Logis Hôtel, ex-Logis de France, est né. L’idée pour ces hôteliers indépendants était alors de se regrouper pour relancer et soutenir l’hôtellerie familiale et rurale qui avait été mise à mal durant la Seconde Guerre mondiale.
Soixante-quatorze ans plus tard, la société compte 2 200 établissements en Europe dont 2 000 en France regroupés autour de six marques dont la plus importante Logis Hôtels. Le groupe pèse pour 16% de l’offre hôtelière en France. "Aujourd’hui, explique Karim Soleilhavoup, nous sommes un collectif hôtelier mais nous cultivons notre unicité parce que c’est ce que viennent chercher nos clients : l’anti-standardisation."
2022, année du tourisme de découverte
En ce début d’été, tous les voyants sont au vert pour Logis Hôtels. "Nous allons vers notre quatrième été record de notre histoire, déclare Karim Soleilhavoup. A date, les prises de réservations sont en hausse de 62% par rapport à 2019 année de référence avant le Covid-19."
Pour le directeur général du groupe, ce succès s’explique par le fait d’abord que durant la pandémie, tous les établissements sont restés ouverts. Leur petite taille ensuite qui permet un accueil personnalisé et leur localisation hors des sentiers battus sont enfin les ingrédients de la recette gagnante cette année. "A l’exception des Asiatiques, la clientèle étrangère est de retour, poursuit-il. Les américains sont dans les grandes villes mais les Nord-Européens, Britanniques, Néerlandais, Belges sont là en masse dans le réseau." Pour le groupe Logis Hôtels la région qui est la grande gagnante touristique de la crise du Covid19 est l’Auvergne-Rhône-Alpes.
Des clients mais peu de collaborateurs
A l’instar d’autres secteurs d’activité les établissements du groupe Logis Hôtels manquent de bras. Ce sont des métiers de passion, des métiers qui peuvent offrir des opportunités à l’international. "Le secteur doit combattre une mauvaise image, reconnaît cependant Karim Soleilhavoup. On est plutôt bien payés, nous savons rémunérer les talents que nous recherchons mais au-delà du salaire, ils sont surtout traités comme des gens de la famille car la plupart de nos établissement sont exploités en famille." Enfin, le prix : pour faire face à la hausse des prix des salaires de l’énergie et plus globalement des couts fixes les prix augmentent, mais moins qu’ailleurs, affirme Karim Soleilhavoup. Ainsi, la hausse par rapport à 2019 est de l’ordre de 12%.
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