Cérémonies du 11-Novembre : "Nous avons besoin d'un sursaut collectif", assure Michel Barnier

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"Nous avons besoin d'un sursaut collectif", a assuré, lundi 11 novembre depuis Meaux (Seine-et-Marne), Michel Barnier, à l'occasion des commémorations du 11-Novembre. "Ce sursaut est possible à condition que chacun y mette de la bonne volonté", a ajouté le Premier ministre, après avoir évoqué les défis du temps présent, et dénoncé le "poison insupportable de l'antisémitisme et du racisme". Plus tôt, Michel Barnier avait inauguré dune tranchée reconstituée au Musée de la Grande Guerre à Meaux.

Le 120e anniversaire de l'Entente cordiale. Emmanuel Macron a lui commémoré le 106e anniversaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale, lors d'une cérémonie à Paris, sous l'Arc de triomphe, en présence du Premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer. Ce 11-Novembre est à la fois "traditionnel et particulier", car placé "sous le signe de l'amitié franco-britannique", relève l'Elysée, alors qu'est célébré cette année le 120e anniversaire de l'Entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni.

"La Marseillaise" et "God Save The King". Après un entretien à l'Elysée, les dirigeants français et britannique ont déposé une gerbe devant la statue de Georges Clemenceau, puis devant celle de Winston Churchill, avant de se rendre sur la place de l'Etoile. Le chœur de l'armée française jouera La Marseillaise, précédée de l'hymne britannique, God Save The King. Le président Macron a déposé une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, ravivé la Flamme du souvenir et salué d'anciens combattants et des familles de militaires morts pour la France. 

Sébastien Lecornu appelle à "un réveil" militaire européen. Quelques jours après la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine, le ministre des Armées a estimé, lundi, sur France 2, que l'Europe "doit pouvoir se prendre en main toute seule" pour assurer sa défense. "Il faut que la peur se transforme en volonté de bâtir un agenda de souveraineté et d'autonomie stratégique européenne", plutôt qu'"une fuite en avant qui laisserait à déléguer un peu plus sa sécurité à Washington, ce qui serait un contresens historique".