C’est une chanson qui nous ressemble. Henri Salvador, Brésilien honoraire
En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées.
Cette chanson est censée parler d’une île et Henri Salvador, étant de parents guadeloupéens, on peut croire sans peine à une île des Antilles françaises, d’autant plus que le rythme de cette chanson est une biguine.
Mais Henri Salvador, compositeur et interprète de cette biguine, en a considérablement ralenti le tempo. Nous sommes en 1958, précisément au moment où, au Brésil, s'invente une nouvelle manière d’écrire et de composer. Des musiciens, au premier rang desquels Antonio Carlos Jobim, ralentissent à l'extrême le rythme natif de la samba. Cette vision radicale de leur musique populaire va devenir la bossa-nova, révolution musicale qui va se répandre dans le monde entier.
De nombreux musiciens brésiliens reconnaissent Henri Salvador, sinon comme un précurseur, mais au moins comme un des leurs.
Dans cet épisode de, C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :
Henri Salvador, Dans mon île, 1958
Caetano Veloso, Dans mon île, 1981
Ray Ventura y su Orquestra de Jazz, C'est la première fois, 1942 ou 1943
Ray Ventura y su Orquestra de Jazz, Le Premier rendez-vous, 1942 ou 1943
Henri Salvador, Tu sais je vais t'aimer, 2006
Antonio Carlos Jobim, Eu sei que vou te amar, 1987
Maria Creuza, Vinicius de Moraes, Eu sei que vou te amar, 1970
Henri Salvador et Gilberto Gil, Tu sais je vais t'aimer, 2007
Henri Salvador, Dans mon île, 2006
Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.
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