C’est une chanson qui nous ressemble. La diplomatie communiste de la chanson
En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées.
Le son de cette chanson de Juliette Gréco n’est pas excellent. Il s’agit d’un disque souple qui n’est sorti qu’en Union Soviétique – Octobre, paroles de Jean Dréjac, musique de Philippe Gérard, deux créateurs qui n’ont pas caché, à une époque, leur proximité avec le Parti communiste français.
Et cette chanson raconte la révolution d’octobre 1917, qui donne naissance à l’URSS. Mais Juliette Gréco ne l’a jamais chantée en France et, jusqu’à un 2003, elle n’était connue que d’un public soviétique francophile.
Il ne reste pas beaucoup de documents sonores comme celui-ci, pour remémorer cette épopée singulière dans l’histoire de la chanson française. Et, pourtant, il s’en est passé, des choses, en Union Soviétique, en Pologne, en Allemagne de l’Est, en Tchécoslovaquie, au temps du Rideau de fer.
Dans cet épisode de C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :
Juliette Gréco, Octobre, en public, 1967
Jacques Brel, Amsterdam, en public, 1967
Jacques Brel avec Denise Glaser, Discorama, 1966
Yves Montand, Les Grands Boulevards, en public, 1959
Yves Montand, Quand un soldat, en public, 1953
Jean Ferrat, Potemkine, 1965
Juliette Gréco, Octobre, en public, 1967
Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.
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