C’est une chanson qui nous ressemble. La diplomatie communiste de la chanson

Revenons sur l’histoire oubliée des tournées en URSS et dans les pays de l’Est d’Yves Montand, Juliette Gréco, Jacques Brel et quelques autres, organisées par une organisation liée au PCF.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 6 min
Juliette Greco à l'aéroport de Moscou, en 1967. Derrière elle (à droite), son mari l'acteur Michel Piccoli. (KEYSTONE-GAMMA-RAPHO VIA GETTY IMAGES)

En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées.

Le son de cette chanson de Juliette Gréco n’est pas excellent. Il s’agit d’un disque souple qui n’est sorti qu’en Union Soviétique – Octobre, paroles de Jean Dréjac, musique de Philippe Gérard, deux créateurs qui n’ont pas caché, à une époque, leur proximité avec le Parti communiste français.

Et cette chanson raconte la révolution d’octobre 1917, qui donne naissance à l’URSS. Mais Juliette Gréco ne l’a jamais chantée en France et, jusqu’à un 2003, elle n’était connue que d’un public soviétique francophile.

Il ne reste pas beaucoup de documents sonores comme celui-ci, pour remémorer cette épopée singulière dans l’histoire de la chanson française. Et, pourtant, il s’en est passé, des choses, en Union Soviétique, en Pologne, en Allemagne de l’Est, en Tchécoslovaquie, au temps du Rideau de fer. 

 

Dans cet épisode de C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :

Juliette Gréco, Octobre, en public, 1967

Jacques Brel, Amsterdam, en public, 1967

Jacques Brel avec Denise Glaser, Discorama, 1966

Yves Montand, Les Grands Boulevards, en public, 1959

Yves Montand, Quand un soldat, en public, 1953

Jean Ferrat, Potemkine, 1965

Juliette Gréco, Octobre, en public, 1967

 

 

Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.

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