Ces chansons qui font l'actu. Adieu Paris !
La capitale a perdu 50 000 habitants au cours des cinq dernières années. Un phénomène pour lequel la culture populaire donne quelques explications.
"Paris, je ne t'aime plus, je ne t'aime plus, je ne t'aime plus" : ce grand cri de Léo Ferré date de 1969 mais, vous l’avez entendu cette semaine sur franceinfo, c’est aujourd’hui que Paris se dépeuple.
La capitale a perdu 50 000 habitants en cinq ans et la tendance devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2025, selon les prévisionnistes de L’Atelier parisien d’urbanisme. Et, dans la chanson, ce sont souvent les Parisiens qui sont volontiers les plus critiques envers leur ville. Comme s’il fallait aimer passionnément cette ville avant de songer à en divorcer.
Dans le premier épisode de cette chronique ce week-end, vous entendez des extraits de :
Léo Ferré, Paris je ne t'aime plus, 1969
Taxi Girl, Paris, 1984
Mano Solo, Paris Boulevards, 1995
Richard Gotainer, Paris tu pues, 1997
Thomas Dutronc, J'aime plus Paris, 2007
Les Frères Jacques, Il ne reste plus que la Butte, 1969
Juliette Gréco, Paris d'Papa, 1972
Bernard Dimey, A Paris il y a des ponts, 1968
Jean Ferrat, Paris an 2000, 1972
Claude Nougaro, Montparis, 1974
Zedess, Souriez Parisiens, 2006
Juliette Gréco, C'était Paris en 1970, 1970
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En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.
Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo.
Pour les professeurs, lycéens et collégiens, franceinfo et l’Éducation nationale ont créé ensemble un site où vous pouvez trouver une centaine de chroniques sur des chansons chargées d’histoire, Ces chansons qui font l'histoire.
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