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Ces chansons qui font l'actu. La chanson accuse le pouvoir d'être corrompu

Les artistes des musiques populaires ne se privent pas d'exprimer tout haut leurs soupçons envers le personnel politique.

Article rédigé par franceinfo, Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Ces billets de 500 euros ne sortiront plus des imprimeries de la Banque centrale européenne à partir de 2018, a annoncé l'institution le 4 mai 2016. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Vous l’avez entendu cette semaine sur France Info, le mot de corruption rode dans le débat politique. Ce serait Nicolas Sarkozy qui l’aurait employé à propos de son prédécesseur à l’Elysée, selon le livre de son ancien conseiller Patrick Buisson. Ce sont des soupçons lancés dans plusieurs affaires judiciaires en cours. C’est un volet de la loi Sapin II, consacré à la lutte contre la corruption, voté jeudi dernier à l’Assemblée nationale…

Mais c’est un mot délicat à employer, c’est un terme qui appartient à l’artillerie lourde de la rhétorique politique. On le trouve par exemple bien souvent chez les rappeurs…

 

Dans le premier épisode de cette chronique ce week-end, vous entendez des extraits de :

 

Serge Kerval, Le cabinet du 29 octobre ou en avant la corruption, 1847 (enregistrement de 1992)

NTM, L'Argent pourrit les gens, 1991

MC Solaar, L'Argent ne fait pas le bonheur, 1998

Les Rieurs feat. Saïan Supa Crew, Corruption, 2001

Keny Arkana, Ils ont peur de la liberté, 2006

Alonzo, Marseille, 2015

IAM, Demain c'est loin, 1997

Renaud, Corsic'armes, 2002

Jean-Jacques Goldman, C'est pas vrai, 2001

Montéhus, Y'a qu'des honnêtes gens dans l'gouvernement, 1912

Serge Kerval, Le cabinet du 29 octobre ou en avant la corruption, 1847 (enregistrement de 1992)

 

 

Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter.

 

Tout l’été dernier, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et France Info.

 

 

Pour les professeurs, lycéens et collégiens, France Info et l’Éducation nationale ont créé ensemble un site où vous pouvez trouver une centaine de chroniques sur des chansons chargées d’histoire, Ces chansons qui font l'histoire. 

 

Vous pouvez retrouver sur le site de France Info les quarante-deux épisodes de notre série de l’été dernier, consacrée à des rumeurs, on-dit et fausses réputations, Ça sonne faux.

Vous pouvez aussi retrouver les quarante-neuf épisodes de notre série de l’été consacrée à la chanson pendant la Première Guerre mondiale, La Fleur au fusil.

Et vous pouvez aussi vous procurer le livre accompagnant cette série, lui aussi intitulé La Fleur au fusil.

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