Ces chansons qui font (vraiment) les fêtes. Bob Marley, prophète du rastafarisme
Dans "Ces chansons qui font (vraiment) les fêtes", nous nous penchons sur la manière dont notre culture populaire aborde la spiritualité. Vendredi 30 décembre, le plus grand artiste de l'histoire du reggae, qui fait comprendre au monde entier ce qu'est sa religion, née en Jamaïque.
Si vous étiez à ce légendaire concert du Pavillon de Paris, à la porte de Pantin, en juin 1978, vous pouvez dire à vos proches, "Justement, j’y étais ; c’était formidable, mais on ne comprenait pas tout." Bob Marley entre en scène, donc et lance des formules qui sont aujourd’hui familières à tous les amateurs de reggae, mais qui peuvent être un peu cryptiques à l’époque pour un Européen, même bon anglophone.
Marley commence par adresse à la foule les vœux de sa majesté l’Empereur d’Ethiopie, Hailé Sélassié, pourtant renversé et exécuté trois ans plus tôt, et il lance un grand "Jah Rastafari !" suivi de formules rituelles hyperboliques. Ce n’est pas un délire d’artiste, c’est vraiment l’expression d’une religion, le rastafarisme.
Bob Marley en concert à Santa Barbara (Californie) en 1979 :
Dans cet épisode de notre chronique Ces chansons qui font (vraiment) les fêtes, voici ce que vous entendez :
Bob Marley, Positive Vibration, 1978
Bob Marley, Selassie is the Chapel, 1968
Culture, Jah Rastafari, 1979
Johnny Clarke, Move Out Babylon Rastaman, 1975
Burning Spear, Marcus Say Jah No Dead, 1978
Serge Gainsbourg, Negusa Nagast, 1981
Bob Marley, Rastaman Live Up, 1979
Bob Marley, Jah Live, 1975
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Notre série de chroniques de l'été 2022, Derrière nos voix, est toujours réécoutable en scrollant vers le bas de cette page.
Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
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