"Jef" de Jacques Brel, qui n'est pas tout seul

Pendant ces vacances d'hiver, nous explorons l'amour – toutes les formes d'amour. Aujourd'hui, ce lien particulier - mais pas toujours pérenne - qui unit les amis.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
"Jef", de Jacques Brel. (DR)

"Allez Jef, t’es pas tout seul". C’est de là que vient cette expression presque proverbiale, que l’on entend souvent dans la conversation courante – au premier comme au second degré. Depuis 1967, Jacques Brel essaie de relever – moralement comme physiquement – ce Jef de cent kilos qui s’est effondré sur un trottoir.

Et plus que ce Jef qui sanglote et fait un peu honte, c’est son ami qui nous fascine, même si on sait que ce ne doit pas être des gens très chic. D’ailleurs, les chansons sur l’amitié – la vraie – insistent souvent sur le fait qu’on ne la trouve pas le plus facilement dans les cercles les plus socialement respectables. Voici deux hymnes à l’amitié de groupe, le premier par Pierre Louki en 1959, chanson que Brassens citait comme la meilleure jamais écrite sur ce thème, jusqu’à ce que lui-même, cinq ans plus tard, en écrive une autre.

Dans cet épisode de Ces chansons qui font les fêtes, vous entendez des extraits de :

Jacques Brel, Jef, 1967

Pierre Louki, Mes copains, 1959

Georges Brassens, Les Copains d'abord, 1964

Jacques Brel, Jef, 1967

Jacques Brel, Voir un ami pleurer, 1977

Jacques Brel, Jef, 1967

Hiripsimé, Tu te souviens de moi, 2007

Maxime Le Forestier, Amis, 1976

Constance Verluca, Tu es laide, 2007

Alonzo et Soprano, Ma famille, 2017

Jacques Brel, Jef, 1967


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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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