La chanson et l'injustice de la justice
Un homme en rouge qui s’acharne sur le condamné – c’est le titre de cette chanson de Gilbert Bécaud, Le Condamné. Et l’actualité de cette semaine a vu se heurter deux manières de commenter un verdict de la justice.
Le président Sarkozy définitivement condamné dans l’affaire Bismuth, et on entend des commentaires sur l’injuste acharnement de la justice, et même l’expression de la peine du nouveau Premier ministre. Et, dans l’affaire des viols de Mazan, beaucoup de commentateurs pointent la clémence de la justice, pour la cinquantaine d’accusés moins condamnés que les réquisitions du parquet.
Disons-le d’emblée : les auteurs de la musique populaire préfèrent être du côté du condamné, face à l’institution judiciaire. Ainsi, Le Condamné dont Bécaud se fait l’interprète, invite le jury des assises à tenir compte de son humanité.
Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu, diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Gilbert Bécaud, Le Condamné, 1961
Georges Brassens, Le Gorille, 1952
Édith Piaf, C'est d'la faute à tes yeux, 1950
Daniel Vangarde, Comme le juge, 1975
Fonky Family, Mystère et suspense, 2001
113, Les Princes de la ville, 1999
Ernest Blanc, Salut salut au juge d'Israël (Sanson et Dalila de Camille Saint-Saëns, acte III), 1877 (enregistrement de 2004)
Antoine, Les Élucubrations, 1966
Julien Baer, Juger un homme, 1999
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