La chanson et l'injustice de la justice

Trop sévère dans la condamnation de Nicolas Sarkozy, trop clément dans l'affaire des viols de Mazan, l'appareil judiciaire est toujours attaqué. Comment notre musique populaire s'intéresse-t-elle au quantum des peines ?
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Après la condamnation de Nicolas Sarkozy ou les verdicts dans l'affaire des viols de Mazan, Bertrand Dicale nous invite à écouter comment la chanson juge la justice... (Illustration) (SIMPLEIMAGES / MOMENT RF / GETTY IMAGES)

Un homme en rouge qui s’acharne sur le condamné – c’est le titre de cette chanson de Gilbert Bécaud, Le Condamné. Et l’actualité de cette semaine a vu se heurter deux manières de commenter un verdict de la justice.

Le président Sarkozy définitivement condamné dans l’affaire Bismuth, et on entend des commentaires sur l’injuste acharnement de la justice, et même l’expression de la peine du nouveau Premier ministre. Et, dans l’affaire des viols de Mazan, beaucoup de commentateurs pointent la clémence de la justice, pour la cinquantaine d’accusés moins condamnés que les réquisitions du parquet.

Disons-le d’emblée : les auteurs de la musique populaire préfèrent être du côté du condamné, face à l’institution judiciaire. Ainsi, Le Condamné dont Bécaud se fait l’interprète, invite le jury des assises à tenir compte de son humanité.

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu, diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Gilbert Bécaud, Le Condamné, 1961

Georges Brassens, Le Gorille, 1952

Édith Piaf, C'est d'la faute à tes yeux, 1950

Daniel Vangarde, Comme le juge, 1975

Fonky Family, Mystère et suspense, 2001

113, Les Princes de la ville, 1999

Ernest Blanc, Salut salut au juge d'Israël (Sanson et Dalila de Camille Saint-Saëns, acte III), 1877 (enregistrement de 2004)

Antoine, Les Élucubrations, 1966

Julien Baer, Juger un homme, 1999

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