La chanson ne comprend pas les États-Unis
Je sais, vous ne comprenez pas les paroles. C’est exprès. Dans sa chanson Five O’Clock Tea – c’est comme ça qu’il prononce, le chanteur Dranem fait des jeux de mots sur un vieil Anglais qui essaie de séduire une cocotte parisienne. Et soudain, donc, il annonce : "couplet américain".
Certes, nous sommes en 1905 et, pour un des plus grands artistes de la chanson française de l’époque, la langue des Américains, c’est ce charabia incompréhensible. Mais la victoire de Donald Trump, et la manière dont elle a été une surprise énorme en France, invite à se demander si nous comprenons vraiment l’Amérique, aujourd’hui en 2024 comme jadis.
Mais, déjà, il faut bien admettre qu’elle nous séduit terriblement, et qu’elle nous séduit depuis longtemps – voici, entre 1965 et 1995, France Gall, Joe Dassin et Akhénaton.
Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :
Dranem, Five O'Clock Tea, 1905
France Gall, L'Amérique, 1965
Joe Dassin, L'Amérique, 1970
Akhénaton, L'Americano, 1995
Tryo, Américain, 2016
Jean-Roger Caussimon, Les DOM-TOM de l’Amérique, 1981
Les Parisiennes, L’Amérique ça n’est pas le Pérou, 1967
Alain Bashung, Pourquoi rêvez-vous des Etats-Unis ?, 1966
David Bowie, I'm Afraid of Americans, 1997
Jeronimo, J’ai peur des Américains, 2003
Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur X (ex-Twitter).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.