La chanson ne comprend pas les États-Unis

Nos artistes peuvent aimer ou détester l'Amérique : ils n'en saisissent pas toujours toutes les nuances et toutes les singularités. Mais ils sont facilement fascinés...
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Donald Trump en Floride, le 27 octobre 2022. (Illustration) (CHRIS TROTMAN/LIV GOLF / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Je sais, vous ne comprenez pas les paroles. C’est exprès. Dans sa chanson Five O’Clock Tea – c’est comme ça qu’il prononce, le chanteur Dranem fait des jeux de mots sur un vieil Anglais qui essaie de séduire une cocotte parisienne. Et soudain, donc, il annonce : "couplet américain".

Certes, nous sommes en 1905 et, pour un des plus grands artistes de la chanson française de l’époque, la langue des Américains, c’est ce charabia incompréhensible. Mais la victoire de Donald Trump, et la manière dont elle a été une surprise énorme en France, invite à se demander si nous comprenons vraiment l’Amérique, aujourd’hui en 2024 comme jadis.

Mais, déjà, il faut bien admettre qu’elle nous séduit terriblement, et qu’elle nous séduit depuis longtemps – voici, entre 1965 et 1995, France Gall, Joe Dassin et Akhénaton.

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Dranem, Five O'Clock Tea, 1905

France Gall, L'Amérique, 1965

Joe Dassin, L'Amérique, 1970

Akhénaton, L'Americano, 1995

Tryo, Américain, 2016

Jean-Roger Caussimon, Les DOM-TOM de l’Amérique, 1981

Les Parisiennes, L’Amérique ça n’est pas le Pérou, 1967

Alain Bashung, Pourquoi rêvez-vous des Etats-Unis ?, 1966

David Bowie, I'm Afraid of Americans, 1997

Jeronimo, J’ai peur des Américains, 2003

 

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