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Chroniques du ciel. Le low cost long courrier en question

Le low cost long courrier va-t-il survivre ? La question se pose, au vu des difficultés financières des principaux acteurs du secteur.

Article rédigé par franceinfo, Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un appareil de la compagnie low cost Easy Jet, sur une piste de l'aéroport de Genève.  (MAXPPP)

L’année 2019 va-t-elle marquer un coup de frein au développement des compagnies "low cost" long courrier ? Ce n’est pas impossible, au regard des difficultés financières affichées ces derniers mois par les plus ambitieuses d’entre elles.  

Un modèle économique fragile

Après des années de croissance à deux chiffres, grâce à des tarifs inférieurs d’environ 30% par rapport à ceux des transporteurs traditionnels, certaines compagnies "low cost long-courrier" sont aujourd’hui rattrapées par la fragilité de leur modèle économique.  

Après la disparition en octobre de la Danoise Primera, l’Islandaise Wow Air, est sérieusement menacée. Quant à Norwegian, championne des vols transatlantiques à prix cassés, elle est au bord du dépôt de bilan et a commencé à vendre une partie de sa flotte très conséquente.  

Toutes les compagnies ne survivront pas 

Pour Marc Rochet, président de la Low Cost French Bee, aux ambitions plus raisonnables, le "business model low cost long courrier" cherche encore sa voie, et forcément toutes les compagnies ne survivront pas.  

Sur le long courrier, il est plus difficile d’appliquer à la lettre, les recettes qui ont fait le succès de compagnies comme EasyJet, Vueling ou Ryanair en Europe avec une utilisation intensive des avions, des temps d’escale très courts.

De plus, sur des vols de huit ou neuf heures, le temps de repos des équipages constitue une contrainte supplémentaire. Avec ses trois avions, French Bee, poursuit son développement, lentement mais sûrement.

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