Dassault au Bourget
EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi se disent prêts à coopérer sur un programme européen de drone de reconnaissance et de surveillance . Toutefois, il n'y a pas pour l'heure de projet affiché par les États européens.
Grâce à des entreprises
comme Dassault Aviation, EADS, Safran ou Thales, la France dispose d'un savoir
faire technologique, aéronautique, électronique considérable . Mais en raison de
guerres entre industriels, de désaccords entre États, ou politiques, elle a, ces
dernières années, complètement raté le virage des drones de reconnaissance et de
surveillance. Ce qu'on appelle les drones MALE.
Au final, elle est aujourd'hui
contrainte d'acheter des drones américains , des Reaper . A la veille du salon
Bourget, Dassault, EADS Cassidian et
Finmeccanica ont tenté de sauver les meubles, et affirmé qu'ils étaient prêts à
coopérer sur un programme européen. Éric Trapier, président de Dassault Aviation
s'en explique. Il évoque aussi l'avenir du Rafale en Inde et la lente reprise du
marché de l'aviation d'affaires et des ventes de Falcon.
Concernant, le SMS, le
dernier né de la gamme Falcon , aucune annonce n'interviendra avant le grand
rendez-vous américain de l'aviation d'affaires, la NBAA en octobre prochain à
Las Vegas.
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