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Les secrets du pilote automatique

Depuis les années 1920, les constructeurs ont toujours cherché à doter leurs avions de systèmes permettant de diriger l'avion sans intervention manuelle du pilote, pour en quelque sorte lui simplifier la tâche. Comment fonctionnent ces automatismes ?
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Depuis 1920, les constructeurs ont cherché à doter leurs avions de systèmes permettant de diriger l'avion sans intervention manuelle du pilote. © Maxppp)

Tous les avions modernes sont équipés d'aides au pilotage très perfectionnées, que l'on peut programmer de multiples manières. En mode automatique, il existe deux grandes façons de procéder. Soit on demande au pilote automatique de suivre une route programmée dans un calculateur, soit on lui donne des ordres directs, par l'intermédiaire de commandes prévues à cet effet.

Les Airbus, les Boeing, sont tous dotés d'un FMS, pour Flight Management System. Le FMS s’apparente à un ordinateur, un peu comme un PC, très complet destiné à guider l'avion, tant sur le plan horizontal que sur le plan vertical.

Sur la plupart des avions de ligne, ces commandes directes sont situées sur ce que l’on appelle le "bandeau", la partie du poste située juste en dessous du pare-brise. Sur le "bandeau", les pilotes disposent de plusieurs sélecteurs comme la vitesse, le cap et l’altitude. Ils pourront modifier l’un de ses paramètres pendant que le pilote automatique continuera à suivre les autres paramètres.

 

Le pilote automatique est maintenu durant la totalité du vol à l’exception des phases de décollage ou d’approche, sauf par très faible visibilité. Et même si le pilote automatique ou le FMS sont désactivés, ils restent en veille et donnent en quelque sorte des conseils à l’équipage, des indications de "directeur de vol". Des informations pertinentes sur la meilleure façon de procéder.

Pierre Sparaco, une sommité du journalisme aéronautique

Enfin, nous rendons hommage à notre confrère, Pierre Sparaco, décédé, il y a quelques jours des suites d’un cancer. C’est une sommité du journalisme aéronautique qui vient de s’éteindre. Un modèle pour nous tous, de professionnalisme, d’altruisme et de générosité. 

 

Pierre Sparaco avait débuté sa carrière au début des années 60, au sein d’Air Revue, avant de rejoindre bien plus tard, l’équipe parisienne du Magazine américain, Aviation Week . On lui doit aussi de nombreux ouvrages remarquables, sur Concorde, Airbus, ou dernièrement une très complète biographie d’André Turcat. Pierre Sparaco avait 75 ans.

En attendant la semaine prochaine, vous pouvez retrouver plus de Chroniques du ciel sur notre  page Facebook et sur notre 

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