Retraites : cherche trimestre désespérément
Ils sont nombreux dans ce
cas à l'usine Renault de Flins, des ouvriers partis vers 56 ans. Une sorte de préretraite
leur avait-on promis. Quelques mois de congés de reclassement pris en charge
par le constructeur automobile, puis trois ans d'allocations chômage. Ensuite
devait venir la retraite. Aujourd'hui il leur manque des trimestres. Et Renault
les a floués pensent-ils.
Alors 20 d'entre eux portent
plainte devant les prudhommes. La première audience est prévue le 1e juillet
prochain. À Sandouville, 90 anciens ouvriers ont déjà gagné en 1e instance. Ils
ont touché 20.000 euros. Mais Renault ayant fait appel, ils ne touchent pas à
cet argent de peur de devoir le rendre.
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