Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir de la Journée internationale de la gentillesse
Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau d'une personnalité, d'un événement, d'un lieu ou d'un fait au cœur de l'actualité.
En voilà une qualité qui fait du bien et qui ne coûte rien. Et elle est plus que jamais de qualité : ce jeudi 3 novembre marque la journée internationale de la gentillesse. Initialement, elle était prévue le 13 novembre, mais la date a été modifiée pour respecter la commémoration des attentats de 2015.
>> Journée internationale de la gentillesse : comment la définir ?
Alors, évidemment, la gentillesse est une qualité mais aussi un vaste thème de sociologie et de philosophie sur fond de rapports sociaux, posant des questions d’ordre morale, éthique, de tendresse et d’humanité. Si certains la trouvent ringarde, faible et naïve, en réalité, la gentillesse reste tout sauf faible, prouvant des qualité relationnelles bien plus développées que la moyenne, permettant à des personnes de s'adapter à l’autre et de le comprendre, sans renoncer à ses convictions. Des aptitudes hors normes qui font le ciment nécessaire à une société du vivre-ensemble et qui poussent de plus en plus de chercheurs à s’y intéresser.
D’ailleurs, on ne compte plus le nombre de livres qui, chaque année, lui sont consacrées. Une force, donc, qui est contagieuse : la gentillesse se propage, comme l’a montré récemment une étude d’anthropologie menée par des chercheurs de l'université de Californie à Los Angeles. Les personnes qui assistent à des actes de bonté exceptionnels ressentiraient une émotion que les scientifiques appellent "élévation", un sentiment positif et stimulant qui les incite, eux aussi, à être gentils et à aider les autres.
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