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Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir des pompes à chaleur, dont les aides à l'installation augmentent le 1er mars 2023

Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau d'une personnalité, d'un événement, d'un lieu ou d'un fait au cœur de l'actualité.
Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Un chauffagiste pose une pompe à chaleur à Villefranche de Lauragais, en Haute-Garonne, en décembre 2020. (DENISE ROSSANO / MAXPPP)

La pompe à chaleur est le nouveau mode de chauffage sur lequel mise le gouvernement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des logements. Enfin, pas si nouveau que ça puisque la géothermie a été inventée au début du XXe siècle. Le principe : aller chercher l’énergie naturellement présente dans la terre pour chauffer les maisons. 

>> Crise énergétique : comment sélectionner une pompe à chaleur ?

Une consommation d’énergie divisée par trois et des émissions de gaz à effet de serre par cent, voilà ce que promettent les pompes à chaleur. C’est pour cela que le gouvernement augmente les aides à l’installation en grande pompe à partir du 1er mars 2023 : 5 000 euros d’aide pour tous les ménages quels que soient les revenus. Pour les toucher, il faudra passer par les C2E, des primes versées non pas par l’État, mais par les fournisseurs d’énergie. Elles seront réservées pour les pompes à chaleur sol-air, les plus chères, qui coûtent entre 18 et 20 000 euros.

Les pompes à chaleur peuvent être sol-air, air-air ou air-eau. Mais quelle que soit votre type de pompe, il y aura toujours une aide à l’installation, comme MaPrimeRénov' ou MaPrimeRénov Sérénité, que vous-même cumuler avec les C2E.

Pour fonctionner de façon optimale, les pompes à chaleur doivent être installées dans des logements parfaitement isolés, des murs aux toits, en passant par les combles. Sinon, elles ne fonctionnent pas quand il fait froid et il faut se chauffer avec… des radiateurs électriques ou une chaudière gaz. En plus de la pompe !

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