Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir sur les températures record dans le monde au mois de juin

Un thermomètre en surchauffe qui n'aura sans doute jamais vu un mois de juin aussi chaud. Et pas seulement en France. Des températures insupportables ont été mesurées partout dans le monde : jusqu’à 48°C aux États-Unis, presque 38°C en Sibérie pourtant réputée pour son froid glacial. Le record du jour le plus chaud pour un mois de juin a même été battu trois fois, jusqu’à faire exploser les statistiques. 

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Alors que l’été commence à peine en France, les Etats-Unis enregistrent des températures dangereuses. Le Texas est littéralement en train de cuire sous un dôme de chaleur écrivait mercredi 28 juin le Washington Post. Les alertes canicules se multiplient “du nord de la Floride au sud du Nouveau-Mexique en passant par la Louisiane, le Mississippi et l’Alabama”. En Chine, le thermomètre a mesuré des températures record. À Pékin notamment où il a fait plus de 41°C du jamais vu à cette période. 

Canicule sur terre et sous mer

Des températures mortelles pour les humains, et pour les animaux. Des dizaines de personnes seraient décédées du fait des chaleurs extrêmes en Inde depuis le début du mois. À Shanghai, d’innombrables animaux d’élevage - porcs, lapins et poissons - sont morts à cause de la chaleur à travers le pays.

En France, cela fait 17 mois que les températures sont au-dessus ou tout juste dans les normales. Une chaleur continue et sans éclats. Une séquence inédite sur terre et sous la mer, puisque l'océan brûle lui aussi sous l'effet d'une canicule marine inouïe, "au-delà de l’extrême" selon l’administration océanographique américaine. En l’Atlantique Nord, le thermomètre enregistre des températures parfois supérieures de 5°C aux normales de saison. Une canicule marine où partout les cartes météo mondiales virent au rouge sang, voire violet tendant vers le noir.

Pendant ce temps un autre thermomètre celui de l’action publique française en matière climatique le Haut Conseil pour le climat vient d'épingler le gouvernement, mercredi soir, Selon le Haut Conseil, il faudrait mobiliser 30 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2030 pour répondre à l'urgence, et transformer structurellement l'économie. Ne plus avancer se contenter de petits pas, ni même passer au pas de course, mais au pas de charge, et enfin regarder le thermomètre en face.