Le père Noël doit-il changer de régime alimentaire et de rythme de travail pour rester en forme ?
Le Père Noël affiche une petite mine à l'orée des fêtes de fin d'année 2024. En 2009, déjà, un article publié dans le British Medical Journal et intitulé "Santa Claus : un paria de la santé publique" s’inquiétait de l’état de santé préoccupant du Père Noël. Quinze ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée, comme le souligne un article paru, jeudi 12 décembre, dans The Conversation.
Le Père Noël cumule, en effet, tous les facteurs de risque. D’après ses représentations au cinéma, il mesure environ 1 mètre 80 pour un poids variant entre 80 et 136 kilos. Ce gabarit lui donne une apparence robuste, mais à son âge, les fêtes de fin d’année représentent une véritable épreuve. S’il est utile qu’il stocke un peu de graisse pour rester au chaud lors de ses longs trajets en traîneau, il doit également faire face à un problème de surpoids. The Conversation évoque même une situation d’obésité.
Les tonnes de gâteaux et les verres de lait que les parents et enfants préparent pour lui le soir de Noël ne font qu’aggraver le risque de maladies chroniques. Afin de réduire les risques d’accidents vasculaires cérébraux ou de diabète, il pourrait être judicieux d’opter pour des alternatives plus saines, comme des biscuits aux flocons d’avoine ou quelques clémentines.
Le Père Noël pourrait effectivement souffrir de rosacée, mais cette affection ne serait pas seulement due aux intempéries qu’il affronte en volant sur son traîneau dans le blizzard. En 2018, des scientifiques avaient publié une étude sérieuse sur les maladies de peau qu’il pourrait contracter en raison de sa peau claire et des conditions extrêmes du cercle polaire : rosacée, urticaire, démangeaisons, inflammations cutanées et engelures.
Dire adieu aux vins chauds des marchés de Noël
Cependant, selon The Conversation, ses joues rouges pourraient également résulter d’une intolérance à l’alcool, associée à un risque accru d’hypertension artérielle et même de certains cancers. Cette année, le Père Noël semble décidé à prendre une bonne résolution : dire adieu aux vins chauds des marchés de Noël. Une décision d’autant plus raisonnable qu’il est essentiel de ne pas conduire un traîneau sous l’influence de l’alcool.
Malgré ses efforts, il lui sera difficile d’éviter les maladies pulmonaires causées par la poussière de charbon qu’il inhale à chaque passage dans une cheminée, faute de masque de protection. Il est tout aussi impossible d’échapper au stress considérable lié à la préparation des cadeaux pour des milliers d’enfants à travers le monde, sans oublier les 36 heures d’affilée qu’il doit travailler la nuit de Noël pour les distribuer.
À 124 ans, le Père Noël commence à se demander si le moment n’est tout simplement pas venu de prendre sa retraite.
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