Réchauffement climatique : un bulletin météo de 2050 a été diffusé sur 80 chaînes du monde entier par des enfants inquiets pour leur avenir

Les "weather kids", les "enfants de la météo", Noam, Kaylee ou Esteban, ont présenté jeudi 21 mars 2024, en de nombreuses langues, un bulletin climat qui commençait ainsi : "Du Nord au Sud et du Sud au Nord, côté climat, rien ne va !" Un bandeau laisse croire aux prévisions pour 2050 : "Quand nous serons grands, je vous laisse imaginer, les sécheresses, les canicules, les feux de forêt, ça fait peur hein ?" L'enfant continue avec une donnée effrayante, qui "va nous coûter très cher" : en 2050, le montant du réchauffement climatique est estimé à 600 000 milliards de dollars. Un prix que les enfants devront payer.

Cette opération, organisée par le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en coopération avec l'Organisation météorologique mondiale, a permis la diffusion de cette vidéo sur plus de 80 chaînes de télévision dans le monde, notamment la Rai ou CNN, ainsi que sur de nombreuses plateformes internet.

"Pour nous, il s'agit de notre avenir"

Ce n’est pas la première campagne des Nations unies pour le développement sur la crise climatique. En 2021 déjà, le PNUD avait envoyé un dinosaure en images de synthèse, "Frankie le dino", en mission dans la salle de l’Assemblée générale des Nations unies, pour porter ce message : "Au moins, nous, les dinosaures, nous avions un astéroïde, mais vous les humains, c’est quoi votre excuse ? Ne choisissez pas l’extinction, sauvez votre espèce avant qu’il ne soit trop tard."

Depuis Frankie, qui se présente sur les réseaux sociaux comme le "seul survivant de l'astéroïde, troublé par les humains", n’a cessé de porter son message, sans grand résultat.

S’il est trop tard pour les dinosaures, pour ces enfants, il est encore temps de changer les prévisions qui dépendent uniquement des adultes, de leurs actions ou de leur inaction. Et les enfants de conclure : "Pour vous, il s'agit peut-être seulement d'un flash météo, mais pour nous, il s'agit de notre avenir."